Problèmes de fréquentation et de rentabilité, concurrence des nouveaux modes d’hébergements, évolution de la réglementation… Les difficultés que rencontrent les hôteliers sont bien réelles. Mais elles ne doivent pas faire oublier la santé et la sécurité des salariés. Dans l’hôtellerie, les troubles musculo-squelettiques (TMS) constituent un risque majeur notamment pour les femmes et les valets de chambre, les équipiers, les bagagistes qui sont soumis à de nombreuses manutentions, des gestes répétitifs et des postures contraignantes. Le travail en horaires décalés ou de nuit, les rythmes de travail soutenus et les contraintes de temps sont des risques également associés aux métiers de l’hôtellerie.
Repère
Dans l’hôtellerie, il a été recensé plus de 620 000 journées perdues par an, soit en moyenne 62 jours d’arrêt par accident du travail, 72 jours d’arrêt par accident de trajet et 228 jours d’arrêt de travail par maladie professionnelle.
Source : Assurance-Maladie
Les principaux risques :
► Postures contraignantes
• Manutention de charges lourdes • Gestes répétitifs
• Postures pénibles
► Chutes de plain-pied ou de hauteur
• Sols humides et glissants • Existence de dénivelés et d’escaliers
• Travail dans la précipitation
► Stress
• Pics d’activité
► Risque chimique
• Produits de nettoyage irritants
La démarche de prévention
► Évaluer les risques : Tout employeur est responsable
