Avec un CA observé de +47% par rapport à 2020, l’été 2021 révèle des chiffres à la fois rassurants et encourageants en matière d’hôtellerie en France.
Avec un TO dépassant les 58% en moyenne, les voyants étaient bel et bien au vert cette saison sur le territoire selon la dernière étude MKG Consulting.
La fin des restrictions sanitaires a permis au pays de retrouver une certaine attractivité – même si les chiffres restent très inférieurs aux niveaux pré-Covid.
On observe en effet une chute de -20,4% de CA par rapport à l’été 2019, et bon nombre de disparités selon les régions.
Les destinations de bord de mer ont connu une forte hausse d’activité (+11,8% pour l’Atlantique, +8,2% pour la Bretagne, +4,1+ en Méditerranée…). En revanche, des villes comme Strasbourg (-40,7%), Toulouse (-20,7%) Lyon (-15,7%) mais surtout Paris (-52,6%) et la région parisienne de manière générale (-50%) ont particulièrement souffert.
Le mois d’août affichait un repli d’activité de -8,8%, juste après une baisse de CA de -30,8% observée en juillet. Des chiffres évoluant donc de manière positive ces dernières semaines, après une moyenne de CA de -60,7% (versus 2019) pour les 7 premiers mois de l’année 2021 cumulés.
La désertion des Américains, Russes, Chinois ou Japonais du premier semestre s’estompe et a été compensée par la clientèle nationale ou des pays limitrophes.
Et du côté de la fréquentation des hôtels, celle des 5 étoiles est 20,9% plus élevée que l’été dernier (-4,7% de RevPAR seulement par rapport à 2019). Les gammes économiques et 2 étoiles s’en sortent quant à elles toujours bien, avec un taux d’occupation à 65,4%.
« L’été 2021 s’inscrit dans la dynamique de reprise post-Covid espérée pour le secteur, même si d’importants contrastes subsistent encore entre les types d’hôtellerie et les territoires. La concentration de la demande sur ces semaines d’été a été une vraie bouffée d’oxygène pour les hôteliers, encore exsangues après ces longs mois de confinement », déclarait Vanguélis Panayotis, CEO chez MKG Consulting.
La reprise des mariages et autres évènements privés partout en France ont aussi participé à la reprise de l’activité des hôtels, ainsi qu’à la progression des prix par rapport à 2020 et même à 2019 (excepté en Ile-de-France).
Quant à l’avenir, même si nombre d’incertitudes demeurent, les réservations sur les prochains mois sont encourageantes : au 23 août, celles prises pour septembre (entre 20 et 33% selon les régions) sont près de 2 fois supérieures à l’année dernière à la même époque.
Les réservations d’octobre sont aussi en avance, et le calendrier d’évènements professionnels à venir (s’ils sont maintenus) devrait être plus important.
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