Le FAFIH, l’Opca du tourisme, de l’hôtellerie, de la restauration a demandé à l’Institut CSA d’établir un état des lieux des chefs d’entreprises du secteur face à l’apprentissage.
Les résultats de l’enquête effectuée en octobre dernier auprès de 401 chefs d’entreprises de l’hôtellerie et de la restauration disposant d’au moins 1 salarié, viennent d’être dévoilés. Il en ressort que près de la moitié des entreprises du secteur ont recours à l’apprentissage mais la pratique touche davantage la restauration et les plus grandes entreprises.
Dans 76% des cas, le retour d’expérience est positif. Les principales motivations des chefs d’entreprise à prendre des apprentis sont la transmission et l’insertion professionnelle, bien avant les raisons financières…
Pour les entreprises qui ne font pas appel à l’apprentissage, les freins sont principalement les contraintes règlementaires et administratives. 28% avouent que leur situation financière ne leur permet pas. Pour cette année, seulement une entreprise sur trois a l’intention de recourir à l’apprentissage au cours des 12 mois à venir.
Une très large majorité de dirigeants pense qu’il est important de développer l’apprentissage. 64% estiment que c’est une forme très efficace d’accès à l’emploi, mais 63% regrettent que la réalité du monde du travail ne soit pas assez connue des jeunes qui démarrent leur contrat d’apprentissage.
55% sont toutefois convaincus qu’un apprenti pourra évoluer et devenir à son tour chef d’entreprise. D’un point de vue plus général, 84% estiment qu’il faut encore améliorer l’image de l’apprentissage en France, 78% qu’il faut l’ouvrir à tous les métiers (y compris les débits de boissons) et 63% que l’accès au transport et au logement pour les jeunes en contrats d’apprentissage doit être favorisé.
24 février 2016