L’Umih, et ses homologues italien, espagnol, allemand, britannique et néerlandais, se sont unis pour interpeller les autorités nationales et européennes sur l’industrialisation de la location collaborative de meublés touristiques.
Ils souhaitent ainsi lutter, non pas contre l’émergence de produits du type Airbnb, mais contre les pratiques et les effets déloyaux issus de leur croissance.
Les fédérations européennes ont ainsi présenté, ensemble, dix propositions en faveur d’un développement durable de la location de courte durée entre particuliers :
· Intégrer les locations de courte durée des particuliers dans la règlementation des hébergements touristiques
· Mettre en place une procédure d’enregistrement et de permis · Faire des études statistiques des locations de courte durée
· Appliquer les exigences de sécurité et les contrôler dans la protection du consommateur
· Respecter la règlementation fiscale
· Vérifier l’identité des visiteurs conformément aux obligations de l’accord de Shengen
· Protéger les droits et avantages des salariés
· Protéger la qualité de vie du voisinage
· Clarifier et assurer des distinctions claires entre l’usage d’habitation et l’usage commercial
· Contrôler l’expansion des locations de courte durée, notamment en limitant la durée maximale à 50 jours. Afin de lutter contre le phénomène d’industrialisation du modèle qu’elles observent, notamment via l’augmentation exponentielle de l’offre Airbnb dans les principales villes européennes, les fédérations européennes souhaitent une meilleure équité au niveau européens, tant en ce qui concerne les règlementations et normes imposées que la fiscalité.
24 novembre 2015