Récemment, Thierry Grégoire, président de la branche Saisonniers de l’Umih a rencontré le ministre chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche, Frédéric Cuvillier pour travailler sur la modification du décret 2006- 608 du 26 mai 2006 relatif aux concessions de plage afin de concilier protection de l’environnement et exploitation des restaurants de plage.
Lors de cet entretien, le représentant des professionnels saisonniers a présenté au ministre les doléances des professionnels de restaurant de plage tout en précisant que le décret de mai2006 régissant l’occupation commerciale du domaine maritime menace actuellement la pérennité des 1 511 établissements.
Conscient de cette problématique posée aux plagistes, le ministre, Frédéric Cuvillier, s’est engagé à prendre en compte la préservation des restaurants de plage sans remettre en cause ni la domanialité maritime ni la protection du littoral.
Thierry Grégoire, a rappelé en outre au ministre que le travail de fond mené conjointement depuis 18 mois, dans le cadre des négociations interministérielles avec les ministères de l’Aménagement du territoire, du Tourisme, de l’Outremer, de l’Environnement et de la Mer, n’a pas permis d’obtenir des réponses concrètes aux professionnels avant la saison estivale.
D’ailleurs, le Président de la branche Saisonniers a rappelé les principales revendications de l’Umih : • 80 % de la surface de la plage reste libre de tout équipement et installation et qu’un minimum de 20 % de la superficie totale des plages de la commune soit dédié à l’exploitation ; ce seuil permettant ainsi de concilier les activités économiques et les impératifs liés au domaine public maritime ; • la démontabilité des installations en fin de concession soit élargie à toutes les exploitations et non plus restreintes à certaines, classées en station de tourisme.
Ainsi, les professionnels de restaurant de plage souhaiteraient connaître avant la prochaine saison estivale, les mesures qu’entendent mettre en œuvre le gouvernement afin que le développement économique et touristique, tout en respectant l’inaliénabilité et l’incessibilité du domaine public, ne fasse pas l’objet d’entraves de la part des autorités en contradiction avec la réalité climatique et économique locale.
22 avril 2014