En tant qu’organisation associée à la CPIH, l’Apiih a fait son entrée dans le Groupement National des Indépendants. Philippe Quintana, président de l’Apiih a souhaité faire partager sa vision de ce que doit être la représentation syndicale de demain, en accord avec les évolutions de notre profession. Nous vous livrons ici le fruit de sa réflexion (une partie). Depuis des années, le monde syndical, qu’il soit patronal ou salarié, voit ses troupes diminuer. Face à cette hémorragie, que faire ? Continuer à fonctionner sans rien changer, en se disant : « C’est nous qui avons raison et ceux qui n’adhèrent à rien sont des imbéciles », ou bien, devons-nous nous remettre en question, car nous n’avons rien compris à l’évolution de la société et aux attentes de nos non-adhérents ?
Je vais opter pour la deuxième hypothèse. La question récurrente qui nous est fréquemment posée : « Que fait le syndicat ? » doit nous interpeller. Que fait-on et comment le fait-on savoir ?
Combien de nos adhérents cotisent uniquement pour la réduction SACEM ? 80 % ? 90 % ?
J’ai souhaité m’affranchir de toutes contingences et vous livre une analyse brute, sans concessions.
L’image des représentants patronaux
- Leur âge
- Leurs accointances politiques
- Leurs médailles et rubans
- Leur déconnexion par rapport à la vraie vie de l’entreprise
- Leur machisme
- Leur manque de transparence
- Leur manque d’anticipation
- Leur manque de créativité…