Un sentiment d’abandon pour les exploitants de plage

Un sentiment d’abandon pour les exploitants de plage

Alors qu’un groupe de travail dont l’objectif était d’adapter le décret plage devait être mis en place suite aux promesses du secrétaire d’état des Transports, de la Mer et de la Pêche l’été dernier, le dernier remaniement ministériel semble avoir mis le problème entre parenthèses.
La Fédération Nationale des Plages-Restaurants déplore en effet qu’aucun rendez-vous n’ait encore été obtenu et ce, ni par elle-même, ni même par l’Association Nationale des Elus du Littoral ou encore par l’Umih.
Superficies d’occupation, périodes possibles d’exploitation, impossibilité de réalisation d’un projet entrepreneurial, démontage systématique des installations chaque année : selon la FNPR, les exploitants doivent, depuis 2006, faire face à des conditions de travail particulièrement restrictives. A ce jour, l’application du décret Plage prévoit la destruction d’établissements, ce qui ne sera pas sans conséquences sur l’économie touristique et le chômage (près de 2 000 emplois sur la Côte d’Azur).
« Cela fait 8 ans qu’il en est ainsi et que rien n’avance. Nous avons rencontré les ministres successifs, et si à chaque fois, nous avons l’impression d’avoir une oreille attentive, d’être sur la bonne voie, les gouvernements sont remaniés et on repart à zéro » explique le président de la FNPR René Colomban. « L’économie du littoral fonctionne, crée des emplois, des richesses, les plages françaises et leur gestion sont montrées en exemple. Pourtant, nous n’avons aucune perspective sur l’avenir de nos établissements. Dans le contexte économique actuel, il nous semble


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