
Alors que 1,3 million de voitures électriques circulent en France, la loi d’orientation des mobilités (LOM) impose depuis le 1er janvier 2025 que les parkings des bâtiments non-résidentiels de plus de 20 places disposent de bornes de recharge. Les hôtels de moyenne ou grande envergure sont donc directement concernés. Contraintes techniques ou avantages économiques ? L’enjeu autour de ces bornes de recharge prend de l’ampleur pour les hôteliers.
Si l’installation de bornes de recharge relevait auparavant d’un choix stratégique ou d’une image écoresponsable pour les hôtels, il s’agit désormais d’une obligation légale. Les établissements proposant des infrastructures de recharge de voitures électriques (IRVE) se multiplient également à mesure que les automobilistes se tournent vers cette alternative à la voiture à essence ou diesel. En phase avec la mobilité durable, ce nouveau modèle de voiture reste néanmoins tributaire d’une contrainte : celle de sa recharge. Son temps varie d’une à plusieurs heures, et quand l’automobiliste est en itinérance, les places des IRVE sont parfois très convoitées. Dans ce contexte de saturation de bornes de recharge, la LOM s’avère salvatrice pour les voyageurs. Entrée en vigueur en janvier 2025, cette réglementation vise à déployer plus de sept millions de bornes de rechargement pour véhicules électriques (BVRE) d’ici à 2030 sur le sol français. Une aubaine pour les hôtels qui, en plus d’être en conformité avec cette nouvelle réglementation, peuvent générer un revenu additionnel.
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