Le 16 avril, l’Observatoire National des Stations de Montagne ANMSM – Atout France dévoilait son bilan pour la saison hivernale 2024-2025 dans les stations de montagne. Un constat : la fréquentation a été stable, présentant un taux d’occupation de 71%.
Dès les vacances de Noël 2024, l’affluence a enregistré une hausse de 3 points (85%), puis de +1 point pour les vacances d’hiver 2025 (84%). Les villages de vacances ont été particulièrement plébiscités, offrant une diversité d’activités (hors et après-ski). Point faible de cette saison, l’inter-vacances de mars qui, comme les années précédentes, a enregistré une baisse significative de la fréquentation. Un bon taux d’enneigement a permis de réaliser une belle saison.
Du côté de la clientèle, si la française est restée stable, la clientèle étrangère a augmenté. « Les efforts de diversification et d’adaptation des stations engagés depuis de nombreuses années produisent des résultats encourageants auprès des vacanciers toujours aussi fidèles et amoureux de nos magnifiques territoires », a commenté Jean-Luc Boch, Président de l’ANMSM. Selon lui, les stations de montagne doivent attirer une clientèle plus jeune, en diversifiant leurs activités. « Pour les vacances de printemps, les prévisions de fréquentation sont encourageantes : enneigement encore suffisant dans de nombreuses stations, conditions météorologiques plus printanières. Ce qui peut augurer une saison d’hiver 2024-2025 réussie », ajoute-t-il.
Les consommations hors ski sont une donnée importante de cette saison. Si les demandes d’activités hors ski sont stables (52%), les promenades à pied sont en hausse de 64%, enregistrant un fort succès. Du côté des activités ski, les données de Domaines Skiables de France estiment une fréquentation cumulée supérieure à l’année précédente (+4%). Les écoles de ski enregistrent quant à elles une légère augmentation de leur activité.
Enfin, cette saison de ski 2024-2025 met en avant deux tendances largement observées par les professionnels : les réservations de dernière minute (52%) et les courts séjours (55%), privilégiés par les vacanciers. Comme pour les vacances de printemps, les ménages ont ainsi tendance à arbitrer leur budget plus strictement. Les formules de vacances packagées restent toutefois stables, à 57%.
I.E.
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