Pour répondre aux besoins de recrutement, le gouvernement met en place le Contrat d’engagement jeune

Pour répondre aux besoins de recrutement, le gouvernement met en place le Contrat d’engagement jeune
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Depuis le 1er mars 2022, le Contrat d’engagement jeune (CEJ) prend le relais de la Garantie jeunes. Le CEJ s’adresse aux jeunes de 16 à 25 ans (29 ans en cas de handicap) « qui ne sont pas étudiants, ne suivent pas une formation et qui rencontrent des difficultés d’accès à l’emploi durable, appréciées au regard de la situation du jeune, notamment de la nature du contrat de travail et de sa quotité de travail ». Selon le décret du 18 février 2022, l’objectif du CEJ qui remplace le dispositif Garantie jeunes est d’aider 400 000 d’entre eux en 2022, soit deux fois plus que l’objectif de 200 000 bénéficiaires de la Garantie jeunes en 2021.
Le texte du ministère du Travail et de l’Emploi fixe les modalités d’accès au contrat d’engagement jeune qui comportent plusieurs dispositions :
• Un parcours entièrement personnalisé qui peut durer de 6 à 12 mois pour les jeunes en fonction de leur profil, avec l’objectif de les aider à définir leur projet professionnel et à trouver un emploi.
• Quand un jeune signe son contrat, il bénéficie d’un accompagnement par un conseiller dédié qui le suit tout au long de son parcours et jusqu’à ce qu’il accède à un emploi durable. Mais également d’un programme intensif de 15 à 20 heures par semaine composé de différents types d’activités et d’une allocation pouvant aller jusqu’à 500 euros par mois en fonction de ses ressources et sous condition de respecter ses engagements.
Dans le cadre de l’application du Contrat d’engagement jeune, les entreprises pourront accueillir un jeune bénéficiaire en immersion professionnelle quelques jours ou quelques semaines pour lui faire découvrir leurs métiers et l’aider dans la construction de son projet professionnel, et ce sans aucun coût.
Elles pourront également se saisir des formations préalables à l’embauche (préparation opérationnelle à l’emploi ou action de formation préalable au recrutement) pour former ces jeunes en leur sein et les recruter à l’issue, toujours sans que cela n’occasionne de coût pour l’employeur.
Enfin, les entreprises pourront aussi proposer à leurs collaborateurs de « mentorer » un jeune accompagné en Contrat d’engagement Jeune quelques heures par mois, afin de le conseiller dans son orientation professionnelle et lui apporter les contacts dont il pourrait avoir besoin.
Pour en savoir plus :
https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A15503


Par Patrick Gérolami, consultant