« Une aventure passionnante »

« Une aventure passionnante »

Alexandre Gazerian, jeune patron parisien de « casa Germain » et « casa Murat », nouvel adhérent du Synhorcat, nous explique son parcours. C’est notamment pour vaincre l’isolement et partager ses problématiques avec ses confrères qu’il a choisi d’adhérer au Synhorcat.Depuis quand êtes-vous restaurateur et comment est née cette « vocation » ?
Mon parcours est né du courage de choisir la non-conformité ! Dès seize ans, habitant le 16e arrondissement de Paris,  j’ai eu l’irrésistible envie de m’engager dans la vie active en continuant mes études. De plongeur à responsable de salle et en passant par barman et physionomiste en boîte de nuit, j’ai acquis les compétences les plus diverses. En même temps, je me suis passionné pour l’organisation d’évènements en particulier la Fête de la musique sur Paris.
J’ai également monté des soirées à thème et travaillé dans le monde de la nuit.
Vous avez « monté l’escalier social et professionnel » en vous engageant dès 16 ans ?
Oui, mais comme les études sont aussi fondamentales pour acquérir des compétences, j’ai décroché en 2008 un master en communication qui m’a permis de monter des évènements en sachant préparer les dossiers et les « vendre ». J’ai toujours aimé être autonome, concret et me plonger dans les différents métiers qui ont tous pour point commun la rencontre avec les autres, le partage, la découverte d’univers différents et l’amour des produits italiens en particulier, ma mère étant italienne.
En 2010, vous devenez « patron » du « casa Murat », toujours fidèle à votre « village » de la Porte d’Auteuil à Paris...
C’est une aventure passionnante et ce n’est pas une formule ! L’établissement repris était tout à refaire et on l’a fait. Ce restaurant est traditionnel et la cuisine est faite maison. En décembre 2013, un petit frère est né au « casa Murat », le « casa Germain » qui est un peu plus haut de gamme, contemporain, moderne mais toujours familial. J’ai donc « émigré » vers un nouveau quartier avec une nouvelle clientèle à laquelle il faut se conformer. Mais les Italiens ont l’habitude de « voyager » ! Et « le casa Germain » prend un bel essor dès son ouverture.
Pourquoi avoir adhéré au Synhorcat ?
Un ami m’a orienté vers un de vos conseillers, Franck Depoilly qui a répondu à mes attentes. Je souhaitais vaincre l’isolement en rencontrant mes confrères et en partageant leurs problématiques, leurs solutions, leurs idées, car la curiosité est un gage de réussite, contrairement à l’enfermement ou à l’illusion d’être le seul à avoir raison. En outre, j’avais un besoin urgent de réponses à des questions pratiques sur les contrats, les normes d’évacuation, etc.
Avec le Synhorcat, on obtient des réponses concrètes, fiables de juristes éminents et spécialistes du secteur. Les réponses sont aussi concrètes et surtout rapides. Ce qui me convient bien. J’avais aussi beaucoup entendu parler dans les médias de votre combat sur le « fait maison » et je partage complètement ce dossier car étant moi-même adepte du « fait maison » avec des produits du terroir cuisinés sur place. Je m’approvisionne chez un bon boucher mais aussi chez Métro ou ailleurs… à condition de choisir leurs produits frais.
Quel est selon vous le dossier prioritaire du secteur ?
Les charges ! Comment faire comprendre à nos gouvernants que pour les les cafés, hôtels, restaurants, une baisse des charges pourrait créer un énorme « appel d’air » pour embaucher massivement... car 2014 c’est bien l’année de l’emploi ?