
L’évolution des chiffres d’affaires
sur un an (novembre 2012 - novembre 2013)
* Données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables (CVS/CJO)Hôtellerie avec et sans restaurant
- 2,6 %
Morosité confirméeAprès le décrochage de près de 4 points observé sur la période d’octobre, la tendance à la morosité s’est confirmée à la fin de l’automne pour l’hôtellerie. La résistance toute relative du secteur risque désormais d’entrer en phase d’érosion avec des prix toujours plus serrés et une TVA en augmentation... Débits de boissons
- 4,1 %
Déprimant !Le secteur est toujours en pleine déprime. Les chiffres d’affaires sont catastrophiques, affichant 5 points de moins qu’en 2010. Et on ne voit toujours pas trop comment les bars pourraient remonter la barre... Si seulement ces lieux de convivialité avaient le droit de s’animer sans immédiatement subir la pression des réglementations (terrasses, animations musicales...) !Restauration traditionnelle
+ 1,2 %
Secteur en sursisContrairement aux débits de boissons, la restauration se maintient timidement à 5 points de plus qu’en 2010. Ce n’est pas si mal, mais on sait bien que cela ne durera pas. L’ombre de la TVA à 10 % pèse déjà sur les prévisions d’activité. Les restaurateurs savent bien qu’ils ne sont qu’en sursis.Restauration rapide
+ 1,2 %
Solidarité...Mêmes causes, mêmes effets ? Les courbes de la restauration rapide et traditionnelle semblent désormais solidaires... Que l’on fasse le choix des petits prix ou celui de la qualité, c’est la crise qui semble avoir réponse à tout. On ne s’attend plus à aucun sursaut : il ne reste donc qu’à espérer un certain maintien de l’activité.Cafétérias et libres-services
- 0,5 %
Recul durableAprès l’enchaînement de dégringolades vécu en 2013, la branche ne se remettra sans doute pas de sitôt d’aplomb. Le niveau des chiffres d’affaires des cafétérias semble en effet s’installer durablement en dessous des résultats affichés en 2010.Traiteurs et autres services de restauration
+ 2,9 %
Insuffisant !Suite aux inquiétudes d’une rentrée bien morose, cette légère hausse est toujours bonne à prendre... mais ce n’est pas suffisant pour conforter la branche des traiteurs dans une vision optimiste. Ce sont surtout les petites structures, les plus fragilisées par la crise qui souffrent et sont loin de bénéficier de cette petite hausse de novembre qui ressemble plus à un mirage qu’à une vraie lueur d’espoir...
CONSOMMATION
Janvier 2014, France métropolitaine, source InseeLe 1er janvier 2014, le taux intermédiaire de la TVA, qui concerne l’hôtellerie et la restauration, est passé de 7 à 10 %. Autre changement concernant la RHF, les boissons énergisantes sont maintenant taxées à raison d’1 € le litre, notamment en raison de leur risque pour la santé. Ces évolutions touchent souvent les tarifs moyens proposés dans les restaurants et les bars.• Tasse de café en salle 1,50 €
+ 1,4 % sur un mois
+ 2 % sur un anLa tasse de café en salle est, des trois références de cette page, celle qui connaît la plus grande hausse de tarif de décembre à janvier. Son prix moyen avait alors en début d’année atteint le seuil d’1,50 € la tasse servie en salle. Sur un an, ce tarif a augmenté moins rapidement que ceux de la bière blonde et du cola servis en salle. • Boisson cola 3,03 €
+ 1 % sur un mois
+ 3,4 % sur un anLa barre des 3 € le cola en salle atteinte en novembre, a été officiellement dépassée en janvier. La hausse de 3 centimes (+ 1 %) du prix moyen du cola en salle s’explique en grande partie par la hausse de la TVA. • Demi de bière blonde 2,76 €
+ 1,1 % sur un mois
+ 3,8 % sur un anL’évolution de ce prix moyen, de janvier à janvier, sur les 4 dernières années, parle d’elle-même : + 2 centimes de 2010 à 2011 (+ 0,8 %), + 6 centimes de 2011 à 2012 (+ 2,4 %), + 8 centimes de 2012 à 2013 (+ 3,1 %) et + 10 centimes de 2013 à 2014 (+ 3,8 %). L’augmentation du tarif moyen de la bière blonde pression s’amplifie donc. En janvier, il a pris 3 centimes, record qui n’avait été réalisé qu’une fois depuis 2010, en février 2013.
Les chiffres de l’hôtellerie française
en décembre 2013
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Décembre 2013 : l’hôtellerie française maintient son activité du mois
Grâce à l’activité qu’engendrent les traditionnelles festivités de fin d’année, les hôteliers français ont été en mesure de terminer 2013 avec un niveau de performances similaire à celui du mois de décembre 2012.Segment Haut de gamme au ralenti
Le RevPAR national, toutes catégories confondues, enregistre ainsi une hausse modérée de 0,3 %, poussée par l’amélioration de 0,5 point des taux d’occupation qui compense le recul de 0,7 % des prix moyens. Dans un contexte économique morose, aggravé par l’annonce de nouvelles mesures fiscales peu favorables au tourisme notamment d’affaires, le segment haut de gamme n’est plus en mesure de jouer son rôle de moteur de l’hôtellerie française et accuse une nouvelle baisse de 3,1 % de son Revenu par chambre disponible sur la période, résultant du ralentissement de la fréquentation des établissements comme de leurs prix moyens. Les autres catégories ont en revanche tiré leur épingle du jeu, avec des indicateurs en hausse du super-économique au milieu de gamme.Pénurie de chambres de l’hôtellerie parisienne
En décembre 2013, la pénurie de chambres de l’hôtellerie parisienne a permis à la capitale de maintenir des taux d’occupation à un niveau similaire de ceux de l’an dernier à la même période, mais pas assez pour compenser le recul de 1,1 % des prix moyens. L’hôtellerie parisienne accuse ainsi une baisse de 1 % de son Revenu par chambre disponible. Avec un RevPAR nettement inférieur à celui de Paris, les autres régions françaises ont néanmoins été en mesure d’améliorer les performances de leurs établissements, avec une hausse de 1,9 % du Revenu par chambre disponible des hôteliers de Province, résultant de la bonne tenue des prix moyens (+ 1 %) et des taux d’occupation (+0,5 point). Cette progression s’explique notamment par le succès des traditionnels évènements de fin d’année, comme les marchés de Noël alsaciens et la Fête des Lumières de Lyon, mais également de la tenue de manifestations exceptionnelles comme les festivités de clôture de Marseille Provence 2013. L’Île-de-France (hors Paris) est également sur une courbe croissante avec une amélioration de 4,4 % du Revenu par chambre disponible de ses établissements.
REPÈRES
Le chiffre du mois
83 %
des embauches effectuées en CDDAu 3e trimestre 2013, 8 embauches sur 10 étaient des contrats à durée déterminée (CDD), selon une étude du ministère du Travail. La part des contrats à durée déterminée, en hausse quasi constante depuis la mi-2011, représente plus de 82 % des emplois en France. La Dares, Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques, rappelle que le record avait été atteint au 1er trimestre 2013, avec 83 % des embauches effectuées en CDD. C’est le secteur des services qui embauche le plus sous contrat CDD. En décembre 2013, les fins de CDD représentaient un quart des nouvelles inscriptions à Pôle emploi. Au total, 3,3 millions de demandeurs d’emplois sans activité étaient alors recensés, du jamais vu.
Prix de la nuitée dans un 3 étoiles : 125,21 €
L’écroulement !À 125 € contre 134 € l’année dernière en décembre, on constate un véritable écroulement des prix ! - 9 % de baisse des chiffres d’affaire, c’est un chiffre exorbitant, surtout quand on sait que la TVA, elle, passe à + 10 %. Comment s’en sortir dans ces conditions ? Aucune issue à part mettre les clés sous la porte ? À moins d’accepter l’industrialisation à outrance et de continuer à créer des hôtels 3 étoiles dans des zones industrielles complètement déshumanisées...
Nombre de créations d’entreprises - Hébergement et restauration :
+ 10 %
Où va-t-on ?Avec 1 917 entreprises créées on pourrait presque croire que le secteur se porte bien. Disons qu’il va moins mal que le reste, mais cela n’augure pas de meilleurs résultats pour l’avenir proche...Indice des loyers commerciaux : 0 %
Indice du coût de la construction : - 2 %
Indice des prix à la consommation : + 0,7 %L’indice des prix à la consommation (IPC) augmente de 0,3 % en décembre 2013 après une stabilité en novembre 2013. Sur un an, son taux de croissance s’établit à 0,7 % en décembre 2013 comme en novembre 2013. La hausse des prix du mois de décembre 2013 provient pour l’essentiel du rebond des prix des produits pétroliers et des produits frais.