Le Bouchon Bordelais Convivialité et offre de vin futée

Nicolas Lascombe a choisi une signature simplissime pour son resto-cave : «Bien boire, bien manger»

Un BTS de gestion hôtelière, 7 ans comme directeur d'exploitation à la Tupiña, la brasserie terroir la plus réputée de Bordeaux, à 35 ans, Nicolas Lascombes était armé pour ouvrir sa propre adresse. C'est chose faite depuis le printemps dernier. Dans une rue pavée, à deux pas de la place de la Comédie, et après un investissement de 25 000 Û pour le fonds. Le Bouchon Bordelais : le nom de ce «resto-cave» et sa signature simplissime «bien manger bien boire» disent l'envie du restaurateur de «nourriture terroir, traditionnelle, familiale et de convivialité dans le verre et dans l'assiette». Avec un cuisinier et un serveur, il fait une moyenne de 50 couverts le midi et de 20 le soir. Pour séduire une clientèle qui avait oublié le chemin de l'ancienne adresse (le restaurant La Goulue), les tarifs sont raisonnables : plat du jour 8 Û, formule carte du midi 11 Û, ticket moyen le midi 15 Û et 25 Û le soir. De même pour le vin, Nicolas Lascombes applique un coefficient de 2 à 3 sur les bouteilles de moins de 20 Û et 1,5 au-delà. «Nous avons une centaine de références et environ 80 fournisseurs (direct propriété), ce qui est un excellent moyen de se faire connaître». De fait, le client peut apporter son vin et le consommer sans droit de bouchon... Et le restaurateur a établi un partenariat «gagnant-gagnant» avec le syndicat des vins de Pomerol sous la forme d'avance de marchandise : 28 propriétés sont référencées, mais le vin est payé 6 mois après. Les bouteilles de vins du Sud-Ouest essentiellement peuvent être consommées sur place ou emportées. Les 15 références de vins au verre seront prochainement complétées pour occuper un pan de mur. En effet, des travaux d'aménagement, du sous-sol en particulier, sont programmés pour passer de 40 couverts à 70, certainement à la rentrée 2007. D'ici là, Nicolas Lascombes prévoit d'ajouter une offre de digestifs de qualité achetés en vrac et proposés dans des verres de 3cl et à un tarif unique. Déjà les entrées «sur le pouce» sont toutes proposées à 5 Û, celles «plus chics» à 7 Û, et les desserts à 5 Û. «L'accessibilité et la lisibilité augmentent la consommation», constate t-il.