Mont-de-Marsan Rénovation de l’hôtel Richelieu

La rénovation des chambres de l'hôtel Richelieu devrait commencer à la fin de l'année et elle devrait être achevée à la fin 2006.

Situé en plein coeur de Mont-de-Marsan, l'hôtel Richelieu envisage de rénover l'ensemble de ses chambres. «Nous attendons le passage de l'administration», indique le propriétaire des lieux Thierry Pantel. «Nous espérons pouvoir commencer les travaux d'ici la fin de l'année, de façon à pouvoir les terminer à la fin 2006 ou au début 2007. Après rénovation, nous pensons disposer d'une quarantaine de chambres.» Actuellement, l'hôtel Richelieu bénéficie d'un taux d'occupation de 45 à 50 % (clientèle d'ingénieurs, de commerciaux...) et l'établissement a derrière lui une longue histoire. «C'est mon arrière-grand-mère qui l'a acheté et mon grand-père et mon père, qui étaient cuisinier y ont travaillé.» C'est peut-être pour ça que Thierry Pantel est devenu lui-même cuisinier. «J'ai aujourd'hui 45 ans. Après un CAP à l'école hôtelière de Talence, j'ai décroché un bac technique et je suis ensuite passé par de grandes maisons, notamment Patrick Lenôtre, le Chapon Fin, Philippe Groult... et, en 1985, je suis finalement revenu dans l'affaire familiale.» L'homme aime cuisiner et ça se voit. «Je travaille des produits de qualité : du pigeon, de l'agneau de lait des Pyrénées... Mais je ne fais pas que de la cuisine landaise. Je prépare, par exemple, du homard breton, lorsque le prix le permet. Sur le solide, j'ai un coefficient de 3. Je marge moins que certains, mais je me rattrape sur les volumes.»

En effet, l'hôtel Richelieu réalise les trois quarts de son chiffre d'affaires grâce à son restaurant. Ce dernier dispose de 60 places assises, auxquelles il faut encore rajouter 160 places réparties dans 3 salles de séminaires. «Les réceptions, banquets et séminaires assurent environ la moitié de notre chiffre d'affaires restauration.» En moyenne, l'hôtel Richelieu sert 80 repas par jour, avec un ticket moyen compris entre 20 et 30 euros. «Nous travaillons essentiellement avec les entreprises et les collectivités. » Une performance qui est liée à la fois à la situation géographique de l'établissement (à 100 mètres du Conseil Général, à 50 m du tribunal...) et à la réputation qu'il a su se construire durant trois générations. «Aujourd'hui, les entreprises souhaitent maîtriser au maximum leurs frais et il faut être inventif de façon à leurs proposer le meilleur rapport qualité-prix. Nous ne sommes pas dans une grande ville et je pense que nous n'avons pas de marché pour un véritable restaurant gastronomique, car il ne suffit pas de faire du chiffre durant la saison, il faut aussi tenir l'hiver.»