Rendre au café sa place dans la société en assurant au client une qualité minimum, telle est l'ambition de l'Institut pour le Développement des Cafés et des Cafés-Brasseries (IDCCB), cheville ouvrière du lancement de la Charte de qualité des cafés qui a eu lieu à Angers le 28 octobre dernier dans le cadre du salon de la FNB et en présence de Ministre délégué au Tourisme, Léon Bertrand. «Convivialité, sociabilité, proximité», «Ne plus vendre mais donner envie d'acheter», ne jamais oublier «Les quatre AS : Accueil Souriant, Ambiance Sympa, Assiette Savoureuse et Addition Sage», «Ne pas se servir de la charte de la qualité comme d'une serpillière pour faire le ménage mais comme outil d'élitisme pour tirer les cafés vers le haut», ... Comme au café, les langues se sont déliées autour de la table ronde sur le lancement de la Charte de qualité des cafés. Léon Bertrand, Ministre délégué au Tourisme, est venu soutenir cette initiative qui entre dans le cadre du Plan Qualité France. Ses interlocuteurs : Bernard Quartier, Président de (IDCCB), André Daguin, Président de l'UMIH, Hervé Dijols du SYNHORCAT, Jean-Marc Edet de la CPIH, René Perret de la FAGHIT, quelques cafetiers et Marc Lambelin, Président de la Fédération nationale des boissons et hôte de tous ces invités au sein du salon de la FNB à Angers le 28 octobre. La Charte de qualité des cafés a été distribuée aux professionnels qui ont souhaité s'informer et une trentaine d'entre eux ont signé un pré-engagement. Michel Veneau, membre de la Direction du Tourisme, dévoile un objectif de 200 à 250 établissements ralliés à la charte fin 2005, alors que Bernard Quartier va plus loin misant sur 2 000 cafés signataires d'ici à trois ans. La volonté est là, une équipe travaille pour le succès de l'opération, le soutien des pouvoirs publics jusqu'alors inexistant est acquis. Une conclusion, unanime, s'est alors imposée à tous les acteurs de cette réunion. Elle est exprimée par Marc Lambelin : «Avec tous les éléments réunis, si on ne réussit pas, c'est que nous sommes vraiment mauvais». Le défi est lancé.
