Romantik Hotels adopte une stratégie conquérante

L'arrivée d'Inge Struckmeier à la direction générale de la chaîne volontaire d'origine allemande il y a quatre ans porte ses fruits. Romantik Hotels et Restaurants conquiert l'Europe et développe sa communication. Avec 185 adhérents dans douze pays différents, la chaîne n'a plus à prouver sa vocation européenne mais son implantation doit encore s'affirmer dans certaines zones telles que la France qui ne compte que 17 membres. C'est donc dans le but de mieux faire connaître son nom et ses qualités que la chaîne volontaire a organisé une conférence de presse à Paris le 30 mars. Cet événement suit la logique d'ouverture et de modernisation adoptée depuis un an et demi avec la création du pôle «relations publiques» et la refonte du design corporate et du logo. «Romantik Hotels constitue un toit sous lequel on trouve toutes sortes d'établissements (...) ayant un point commun : la qualité», souligne Inge Strukmeier. La directrice générale, épaulée par la directrice marketing, la directrice France, Anne-Marie Speck, et Alexandre Bomo, hôtelier à Colmar, ont insisté sur les avantages apportés aux membres de la chaîne : la présentation sur deux pages dans un guide publié à 280 0000 exemplaires, la connexion GDS, les relations publiques, les ateliers pour les propriétaires d'hôtels, les études de marché et analyses de tendances, la participation aux salons professionnels, le programme de fidélisation clients, les chèques-cadeaux, les contrôles de qualité indépendants tous les deux ans, les accords avec les fournisseurs, etc. Une étude révèle que 60 % des clients de la chaîne Romantik sont des clients réguliers. Preuve de la qualité des services proposés. Les critères de sélection sont simples et strictes : un immeuble d'intérêt historique, la gestion personnelle par le propriétaire, une atmosphère élégante et une ambiance soignée, des normes culinaires et oenologiques contemporaines élevées, l'absence d'un autre établissement Romantik à moins de 30 kilomètres. La cotisation annuelle s'élève à 2 530 Û pour un restaurant et à 3 650 Û + 145 Û par chambre pour un hôtel. S'ajoutent à cette cotisation : le droit d'entrée égal à 50 % de la cotisation, une participation au capital de 2 500 Û et une cotisation annuelle nationale. Depuis cette année, les établissements peuvent demander à paraître sur le guide Wellness. Ils sont pour l'instant 35 membres à y figurer avec les pictogrammes «Wellness light», «Wellness», et «Wellness +» selon la qualité des installations et les offres de soins. Parmi les critères : l'existence du menu 1001 calories composé de trois plats minimum. Les Français, en retard, pensent à investir...