L’Hôtel de France de Saint-Cergues a une histoire, comme souvent ces établissements qui sentent bon le terroir et qui sont fortement ancrés dans le passé et le présent touristique de nos régions. Mais son côté exemplaire ne se limite pas à ce côté gravure d’Epinal de l’hôtel-restaurant français régional que nous envient tous les pays d’Europe. Avec le mariage de Martine, la fille de la famille, avec le Bressois Guy Jacquet, en 1986, l’hôtel bénéficie d’un «coup de jeune» sur le plan gastronomique qui lui a permis de passer à travers toutes les crises et de se développer harmonieusement. Guy Jacquet n’est pas totalement étranger à la région puisqu’il a fait ses études au lycée hôtelier de Thonon-les-Bains. Et c’est la haute gastronomie qui l’a motivé durant toute la première partie de sa carrière.
Le sens de la gestion
Il débuta par des stages chez Philippe Million à Albertville et à l’Abbaye de Talloires (double étoilés Michelin tous les deux à l’époque). Puis il s’attaqua à la Côte d’Azur avec la Bonne Auberge de Jo Rostang (3 étoiles à l’époque) où il travailla avec Christian Morisset. La Suisse l’attire aussi, le Lion d’Or à Cologny et l’Auberge du Vieux Moulin à Troinex. Que de très belles maisons.
C’est par amour pour son épouse qu’il vient à Saint-Cergues reprendre avec elle l’Hôtel de France. Lui, acquiert une dimension qu’il n’avait pas, celle de patron hôtelier-restaurateur,