Le marché de la thalasso prend de la vitesse : entre les rénovations et les reprises d’établissements. L’hôtellerie reste une composante majeure de ce segment.
« Le secteur de la thalasso se porte bien et a de belles années devant lui ! » Tel est le constat de Caroline Mahé-Léa, présidente de l’association Thalasso Bretagne. Preuve en est, une belle dynamique de rénovations et de rachats, de nouveaux projets, à Saint-Malo ou à Perros-Guirec. Dans un contexte international anxiogène et depuis la fin de la pandémie de Covid-19, les particuliers, malgré l’inflation, se tournent davantage vers le tourisme de bien-être. Cette pratique repose sur les soins à base d’eau de mer – la plupart du temps dispensés dans des hôtels en bord de mer –, à la différence des cures thermales, axées sur les eaux minérales. Née en Bretagne, elle ne compte que 56 établissements dans tout l’Hexagone. Elle observe depuis quelques années un regain d’intérêt pour les soins préventifs, mais également pour son offre hôtelière, qui se modernise et séduit une clientèle plus jeune.
Coup de jeune
pour la thalasso
Exit le côté vieillissant qui lui était attribué : la thalasso séduit de plus en plus les jeunes. « Toutes les thalassos cherchent aujourd’hui à coller aux attentes d’une clientèle plus jeune, aux modes de consommation différents, aux temps de loisirs différemment organisés. Les gens prennent plus de week-ends que de longs séjours par
