Jean-Jacques Keravec, membre du bureau de la FNCBD revient sur son action auprès du PMU, avec notamment, la valorisation de la commission sur les prises de jeux. Celle-ci est actuellement de 1,6 % et Jean-Jacques Keravec désire la faire passer à 2 %. S’il n’y a pas de chiffres officiels concernant la part des recettes du PMU dans l’activité globale du CHR, on peut estimer qu’elle oscille en moyenne entre 10 % et 15 %. Jean-Jacques Keravec cite l’exemple d’un bar-brasserie-tabac d’une commune de 10 000 habitants qui réalise en moyenne près de 270 000 euros de chiffre d’affaires annuel avec le PMU. Sur ces 270 000 euros, le débitant gagne 4 230 euros hors coûts. Mais au-delà de l’aspect financier, le PMU est surtout intéressant pour son apport d’animation, en particulier depuis la systématisation du pari PLR (Pendant La Réunion) et sa captation de clientèle. C’est pour cette raison que Jean-Jacques Keravec, accompagné d’Yves Augizeau, le Vice-Président de la Confédération Nationale des Débits de Tabac, a demandé à Michel Oddos, le Directeur des Réseaux Commerciaux du PMU, d’une part de ne pas retirer l’activité PMU des CHR qui ne réalisent pas assez de chiffres d’affaires, comme cela peut arriver parfois, et d’autre part, d’établir des objectifs de chiffre d’affaires par tranches. En contrepartie, les deux représentants syndicaux accepteraient une diminution des primes d’objectif : «Le but est de préserver le tissu des bars PMU dans les villages. En effet,
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