
Les organisations professionnelles ont salué l’obtention in extremis de la taxe de séjour au réel pour les hôteliers parisiens. Cette mesure qui permet de ne plus soumettre la taxe de séjour à la TVA, sera effective au 1er juillet 2015. En attendant, les hôteliers restent soumis à la taxe forfaitaire.Les organisations professionnelles ont obtenu in extremis l’adoption de la taxe de séjour au réel, applicable au 1er juillet 2015 à Paris.
« Après une mobilisation et une réactivité sans faille de nos organisations ces derniers jours, le Synhorcat et le GNI se félicitent que l’amendement pour l’instauration de la taxe de séjour au réel pour les hôtels ait été adoptée ce jour par le Conseil de Paris. C’était pour nous la condition sine qua non d’une augmentation de la taxe de séjour », a déclaré Didier Chenet, président du Synhorcat et du GNI, en ajoutant rester vigilant quant aux modalités de mise en œuvre de cette taxe.
En effet, avec une taxe de séjour au réel, les hôteliers vont pouvoir afficher des prix plus compétitifs sur les OTAs et ne plus payer de fiscalité sur cet impôt. La taxe de séjour sera ajoutée à la note des clients qui devront l’acquitter.
C’était indispensable au regard de l’importance de l’augmentation de la taxe de séjour et de la création d’une taxe départementale additionnelle.
Cette mesure fait suite au relèvement des montants de la taxe de séjour acquittée par les hôteliers qui a été approuvé par le Conseil de Paris le 9 février 2015 et qui est entrée en vigueur le 1er mars.
La délibération adoptée par la majorité des élus de gauche du Conseil de Paris porte à 3 et 4 euros la taxe pour respectivement les 5 étoiles et les palaces (au lieu de 1,50 euro), à 2,25 euros celle des 4 étoiles (au lieu de 1,50 euro), à 1,50 euro celle des 3 étoiles (au lieu de 1 euro), à 90 centimes celle des 2 étoiles (au lieu de 78 centimes). La délibération étend la perception de la taxe de séjour au réel aux meublés et chambres d’hôte, ce qui « permettra à la Ville de Paris de faire appel aux professionnels de location en ligne pour collecter la taxe de séjour », et de garantir « ainsi une concurrence plus équitable aux établissements hôteliers ».