Les résultats de l’enquête sur la restauration hôtelière montrent combien l’hôtellerie indépendante a mieux réussi dans la restauration que l’hôtellerie de chaîne.
A différents niveaux de prix, les Logis de France, Châteaux et Hôtels de France et Relais et Châteaux obtiennent des scores en restauration bien supérieurs à ceux des chaînes hôtelières intégrées. Bien sûr, les chaînes intégrées sont en général composées d’établissements plus importants en nombre de chambres et il est plus facile d’avoir un bon score en restauration lorsque l’on a peu de chambres.
Il n’en reste pas moins qu’à nombre de chambres égal, les indépendants fidélisent davantage leur clientèle d’hébergement dans leurs activités restauration.
Souvent, les hôteliers indépendants sont issus du monde de la restauration et ont un véritable savoir-faire de ce métier. Alors que l’on compte davantage d’hôteliers intégrés issus d’une autre branche d’activité que l’hôtellerie restauration.
Ces derniers, en dehors d’un savoir-faire qu’ils mettent du temps à acquérir, orientent leurs investissements sur l’activité hébergement, plus créatrice de marges que la restauration. Mais en plus, les indépendants collent davantage
à leur terroir, étant aubergistes dans l’âme, et répondent beaucoup mieux
à l’attente de la clientèle sur le sujet de la restauration.
Ces constatations sont en contradiction avec celles réalisée par des observateurs non avertis et trop sensibles aux actions de relations publiques des chaînes intégrées. Ces dernières ne représentent pas d’énormes enjeux en termes d’achats, en tous les cas moins qu’on le croit en général.
La restauration hôtelière au global et sur le plan national est aux mains
des aubergistes, des indépendants, et ces derniers résistent très bien
à la pression des grands groupes.
