Si l’instauration du pass sanitaire le 21 juillet dernier a immédiatement impacté la fréquentation des parcs de loisirs, l’hôtellerie de ces sites a été plus épargnée. Le point sur les stratégies de ces acteurs qui ont été contraints de s’adapter en un temps record et retour sur les évolutions majeures de cette hôtellerie au cours de ces dernières années.
Dossier réalisé par Nathalie Foulon et Noémie Giraud
1. S’adapter face à la crise sanitaire
Après de longs mois à l’arrêt Covid oblige, les parcs de loisirs continuent de subir de plein fouet les répercussions de la crise sanitaire.
Le coup de grâce est tombé le 12 juillet dernier lors de l’allocution télévisée d’Emmanuel Macron annonçant l’instauration du pass sanitaire dès le 21 juillet, applicable tout d’abord dans tous les lieux publics recevant plus de 50 personnes dont les parcs d’attractions et de loisirs (1). Une mesure qui a été étendue aux restaurants et aux bars le 9 août dernier. « Ces mesures ont été décidées très rapidement sans concertation, sans laisser le temps aux entreprises de s’adapter, fustige Arnaud Bennet, président du PAL dans l’Allier et président du SNELAC, Syndicat national des espaces de loisirs, d’attractions et culturels, qui représente quelque 500 entreprises du secteur. Nous n’avons jamais eu de cluster, ni en 2020, ni cette année. Nous sommes dans des espaces extérieurs où la circulation du public est fluide. » La baisse de fréquentation des
