Le 9 avril à Paris, le groupe Accor et l’Ademe (agence de la transition écologique) ont signé un accord-cadre de 3 ans afin d’accélérer la transition écologique des établissements sous enseigne en France. 6 engagements ont été conclus pour la période de 2024 à 2027 :
– La décarbonisation des établissements à travers la recherche d’efficacité et la sobriété énergétique ;
– La promotion du cyclo tourisme et la mobilité durable en général ;
– Proposer une alimentation durable et aider à la réduction du gaspillage alimentaire ;
– L’accélération de la certification des établissements l’Écolabel européen ;
– L’adaptation des établissements au changement climatique avec la prise en compte de la biodiversité et une bonne gestion des ressources en eau ;
– L’engagement et la communication auprès des clients et des salariés.
Pour chacun des axes de la convention, l’Ademe a nommé un référent expert qui suivra le dossier avec les équipes Accor en charge du projet.
Un leader qui ouvre la voie
Cette association est une réponse officielle et structurelle aux nouvelles attentes des acteurs de l’hôtellerie et de leur clientèle, de plus en plus exigeante en matière de sobriété.
« L’empreinte environnementale du tourisme est forte : le secteur représente 11% des émissions de gaz à effet de serre en France (dont 77% lié au transport des voyageurs, 7% liés aux hébergements) Par ailleurs, la transition écologique représente, pour les professionnels, une voie de différenciation sur le marché et de montée en qualité de l’offre », déclare Sylvain Waserman, PDG de l’Ademe.
La signature de cet accord par le groupe Accor permet d’ouvrir la voie et « de façonner et inspirer l’ensemble du secteur », selon Brune Poirson, directrice du développement durable et membre du comité de direction du groupe Accor. Ce dernier est investi depuis plus de 30 ans dans les transitions écologiques et avait déjà proposé des solutions comme la suppression du plastique à usage unique ou l’écocertification des établissements. « Notre ambition est d’anticiper l’évolution de l’offre de tourisme en étant le fer de lance d’une nouvelle vision responsable de l’hospitalité », ajoute-t-elle.
D.B.
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