Suite au rebond de l’épidémie de Coronavirus, on sait déjà que les bars et cafés devront fermer pour au moins quinze jours. Marcel Bénézet, le président de la branche des cafés, bars et brasseries du GNI était l’invité de franceinfo dimanche soir. « C’est une grande tristesse », a-t-il réagi, « ça va être une catastrophe économique ». Il affirme rencontrer « beaucoup de chefs d’entreprise aujourd’hui qui sont sous calmants, ils prennent des antidépresseurs ».
Marcel Benezet regrette la mise en danger « de notre sociabilité à la française ». Il redoute que les jeunes, qui ne pourront plus se réunir dans des bars, ne se retrouvent « dans des appartements exigus, avec des bouteilles alcoolisées » et sans aucun contrôle ou protocole sanitaire.
La maire de la capitale et les élus concernés doivent rapidement apporter des précisions sur les restrictions sanitaires qui entreront en vigueur le 6 octobre.
Selon l’Umih, environ 15% des 220.000 entreprises CHR, brasseries, et discothèques pourraient fermer dans les mois à venir en France, et 220 à 250.000 salariés se retrouver au chômage.
