Vote de la loi de finances rectificatives N°3:« le compte n’y est pas et loin s’en faut » selon le GNI

Vote de la loi de finances rectificatives N°3:« le compte n’y est pas et loin s’en faut » selon le GNI

La loi de finances rectificatives N°3 votée par l’Assemblée Nationale le 23 juillet 2020 « est une réponse partielle et notoirement  insuffisante aux besoins en aide des hôtels, cafés, restaurants, traiteurs organisateurs de réceptions confrontés à la pire crise que le secteur n’a jamais connue », estime Didier Chenet, Président du GNI.
Si l’organisation professionnelle indépendante reconnait que ce texte officialise des promesses faites le 14 mai dernier par le Premier Ministre lors de la présentation du plan tourisme (exonérations de charges patronales pour les hôtels, cafés, restaurants, traiteurs organisateurs de réceptions de février à mai 2020, crédit de cotisation égal à 20% des salaires versés sur la même période, abolition de la taxe de 10€ sur les CDDU à compter du 1er juillet 2020, aide à l’apprentissage avec prime exceptionnelle à l’embauche d’un apprenti de 5 000 à 8 000 euro), « le compte n’y est pas et loin s’en faut ».
« D’abord, parce que le plan présenté le 14 mai qui était déjà incomplet est désormais obsolète. Incomplet parce qu’il ne règle toujours pas le problème des charges que les entreprises ont dû continuer de payer pendant la période de fermeture du 15 mars au 2 juin dernier comme les loyers ou qu’elles devront bientôt payer comme la taxe audiovisuelle. Des amendements avaient pourtant été déposés en ce sens pour que les bailleurs soient incités à renoncer à 2 mois de loyers sur les 3 mois de fermeture par un dispositif de crédit


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