Selon le directeur de Protourisme, Didier Arino, la saison estivale 2018 est totalement atypique. Elle a, déjà, commencé nettement plus tard que d’habitude (la coupe du monde de football en est un des principaux facteurs). « La saison a débuté le 21 juillet et s’est concentrée sur une période très réduite, du 4 au 19 août 2018 », confirment les professionnels du tourisme.
Avec une haute saison touristique qui a démarré le 21 juillet pour se terminer le 25 août et un début de mois de juillet mitigé, le bilan de la saison estivale 2018 sera marqué par une augmentation de 3 % du chiffre d’affaires du tourisme français et étranger, portée par Paris/Ile-de-France et la Côte d’Azur. Le pic de fréquentation touristique observé du 4 au 18 août se traduit par une augmentation du taux d’occupation hôtelière à plus de 90%.
Pour Didier Arino, si la saison avait plutôt mal commencé en juillet (le chiffre d’affaires a baissé de 12% par rapport à l’année précédente), août a été un très bon mois pour les structures touristiques françaises : « Les dépenses des clientèles étrangères dans l’hexagone et les réservations de dernière minute permettent de sauver la saison ».
Certaines destinations sont toutefois les grandes perdantes de cette saison touristique. « Les destinations dépendant essentiellement des clientèles françaises sont en baisse. Parmi les régions, Paris bat des records à la hausse alors que la Bretagne et la façade Atlantique battent des records de baisse (-8%). Pour les autres régions, la situation est plus contrastée », précise Didier Arino.
3 septembre 2018