Les hôteliers-restaurateurs de l’Aveyron se sont réunis dimanche 25 février à l’occasion de l’Assemblée Générale de l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie (UMIH 12) qui se tenait à Rieupeyroux.
Au cœur des préoccupations : " la désertification des hôtels, restaurants et bars dans le monde rural " ainsi que la signalisation et Airbnb. Selon Philippe Panis, président de la branche aveyronnaise de l’organisation professionnelle : " un bar ferme chaque jour en France ".
Une cessation d’activité qui s’explique notamment par l’interdiction, dans les communes de moins de 10 000 habitants, des panneaux d’affichage publicitaires de services.
Entrée en vigueur le 13 juillet 2015, cette loi adoptée dans le cadre du " Grenelle 2 " implique une perte importante de visibilité pour les établissements concernés. D’après le président de l’UMIH12, cette perte d’activités serait de 20 à 50 %. Pour y remédier, il plaide l’idée d’une signalisation commune, mise en place par le département.
À cela, s’ajoute la " concurrence déloyale " que représente Airbnb : la plate-forme de location de logements de particuliers n’est pas soumise aux mêmes règles et charges que les établissements hôteliers.
L’organisation réclame l’identification des particuliers loueurs de logements et l’acquittement d’une taxe de séjour pour ces derniers. Dans la perspective des premières assises rurales nationales, qui doivent se tenir les 9 et 10 avril prochain à Rodez, ces problématiques ont été exposées aux élus locaux présents lors de cette assemblée.
