Myriam El Khomri, ministre du travail, a récemment révélé un « risque élevé de discriminations » à l’embauche selon l’origine des candidats pour la chaine hôtelière AccorHotels et le groupe Courtepaille.
Selon l’AFP, ces derniers n’auraient pas mis en place un plan d’action « satisfaisant » pour y remédier suite aux résultats du « testing » sur les discriminations à l’embauche lancé en 2016 par le gouvernement, dévoilant que 12 entreprises de plus de 1 000 salariés sur 40 étaient concernées.
AccorHotels a immédiatement réagit, affirmant avoir lancé, après les résultats de la campagne de testing en janvier dernier, un plan d’actions complet. Celui-ci comprend, entre autres, une nouvelle campagne de sensibilisation, des outils pour les directeurs des 1635 hôtels en France ainsi qu’un plan d’auto-testing pour 2017.
« Notre objectif est d’éliminer les différences de traitement des candidatures observées au cours de ce testing », déclarait le groupe dans un communiqué. « Nous restons déterminés à poursuivre notre plan d’actions, en lien avec nos Instances Représentatives du Personnel, le Ministère et les autres acteurs référents dans ce domaine ».
15 mars 2017