Le cabinet d’expertise comptable et d’accompagnement juridique et fiscal KPMG a publié sa 39ème étude annuelle sur l’industrie hôtelière française.
Les ratios d’exploitation et de gestion de plus de 3 000 hôtels, soit 42 % du parc hôtelier homologué en France, ont été analysés. En dépit de la baisse globale de fréquentation hôtelière, la France reste la 1ère destination touristique mondiale en 2015.
Les établissements haut de gamme sont en croissance (+2,3 pts en taux d’occupation) et se démarquent par rapport à l’hôtellerie super-économique (1 & 2 étoiles ; -1 pt), économique (3 étoiles ; -1,1 pt) et milieu de gamme (4 étoiles ; -0,4 pt).
En 2015, le revenu par chambre disponible (RevPAR) est lui aussi contrasté selon les catégories d’hôtels. Les établissements ont adapté leur stratégie tarifaire afin de compenser les pertes d’occupation liées notamment aux attentats, mais aussi aux grèves ou à la météo : super économique +1,7%, économique +0%, milieu de gamme -2,6% et haut de gamme -4,4%. Le résultat brut d’exploitation (RBE) en pourcentage du chiffre d’affaires est en baisse pour la première fois depuis 2013, sur l’ensemble des segments en 2015 à l’exception des hôtels 5 étoiles (+ 0,8pt, soit 28,1%).
Les 1 et 2 étoiles présentent un RBE de 35,7%, les 3 étoiles de 31, 8% et les 4 étoiles de 27,9%. L’étude de KPMG révèle en outre que les attentats devrait avoir un impact durable sur le secteur hôtelier. L’Euro 2016 n’a pas suffisamment compensé la baisse du tourisme au 1er semestre 2016 (-6,4 %).
Pour autant, il convient de souligner que la France reste dynamique en matière d’investissements hôteliers, puisque le volume de transaction s’élève à 2,2 Milliards € en 2015, soit un très léger recul par rapport à 2014.
27 septembre 2016