
« Manifestations, blocages, violences à l’encontre des forces de l’ordre, le tout relayé dans les médias du monde entier, la situation n’a que trop duré ! » a lancé le GNI dans un communiqué du 26 mai 2016. « Il n’est plus possible que notre pays pâtisse dans et hors ses frontières d’une situation chaotique et d’une image déplorable qui gênent les touristes hexagonaux et dissuadent les touristes étrangers de venir. »
Annulation de séjours, difficultés d’approvisionnement des professionnels… Le syndicat parle d’un « nouveau coup dur pour le secteur » et pense que « l’économie touristique, qui était déjà en état de convalescence après les attentats de novembre dernier, est en péril ».
Le GNI condamne fermement les débordements et les entraves à la liberté de travailler et de circuler et demande à chaque partie prenante du conflit de prendre la pleine mesure de la situation et tout mettre en œuvre pour une sortie de crise rapide. « On ne peut pas impunément sacrifier le secteur du tourisme qui représente plus de 7 % du PIB de l’économie nationale et 2 millions d’emplois non délocalisables », pense le GNI, l’organisation professionnelle indépendante au service des hôtels, cafés, restaurants, traiteurs organisateurs de réception et établissements de nuit indépendants et patrimoniaux.