Après les attentats, la fréquentation internationale a chuté de 15% en moyenne en France en novembre et décembre. L’hôtellerie parisienne a, elle, enregistré une baisse comprise entre 11 et 24%.
En janvier, la fréquentation hôtelière à Paris a enregistré une baisse de 10%. Et pour la fin février, une baisse de 2 à 3% a été enregistrée en moyenne sur tout le territoire, au niveau des fréquentations hôtelières et des arrivées internationales.
Face à cette problématique qui risque de perdurer pour quelques mois, Geneviève Bahler, présidente de la branche hôtelière du Groupement National des Indépendants (GNI), estime que l’état d’urgence décrété après ces attaques a fait peur aux touristes étrangers, mais les touristes français sont aussi moins nombreux à séjourner dans la capitale.
« Au lendemain des attentats, les médias ont largement relayé la notion d’état d’urgence et certains pays ont pris peur. Il faut redonner confiance tout en ciblant les clientèles » a-t-elle poursuivi.
