Le CPO (Conseil des prélèvements obligatoires) part du principe que le taux de TVA à 10% pour la restauration n’est pas efficace, remettant ainsi en cause son utilité. Les syndicats du secteur dénoncent la gravité de la situation, et notamment le GNI, qui rappelle qu’après être passé de 5,5% à 7% puis 10%, ce taux est « essentiel à la survie du secteur ».
Le Groupement National des Indépendants rappelle également qu’en contrepartie de ce taux de TVA réduit, les restaurateurs ont respecté leurs engagements en matière de baisse des prix (avec pourtant des frais et charges en continuelle hausse), d’investissement (mise aux normes d’accessibilité et de sécurité) et de création d’emplois (70 000 emplois ont été créés).
Le GNI souligne également les importantes recettes fiscales supplémentaires touchées par l’Etat suite au passage de 5,5% à 10% du taux de la TVA, ainsi que les cotisations des 70 000 emplois créés – tandis que « le reste de l’économie en détruisait plus de 10 fois plus » avec 734 400 demandeurs d’emploi en France en plus.
18 décembre 2015