
Le Synhorcat/GNI vient de faire le bilan de l’impact des événements tragiques à plus d’une semaine de la nuit tragique du vendredi 13 décembre.
Pour la profession, le constat est sévère. Au-delà du secteur de l’hôtellerie de Paris et de la petite couronne qui a connu une très forte baisse de fréquentation dès le lendemain des attentats terroristes atteignant en moyenne 30 %, c’est la restauration parisienne qui est aussi touchée, à des degrés divers selon les segments de marché (de 10 à 30% suivant les quartiers de Paris directement impactés ou non). Selon le groupement patronal Synhorcat/GNI, l’activité pour les bistrots a toutefois repris avec des baisses de chiffre d’affaires de 10 % à 15 % en soirée.
Le segment des brasseries ou bonnes tables avec des tickets moyens autour de 35-40 euros est en revanche plus affecté avec des replis de 10 % à 15 % le midi et de l’ordre de 30 % le soir. Mais la restauration haut de gamme l’est bien davantage encore avec des reculs du chiffre d’affaires dépassant 60 % en soirée pour certains établissements.
Pour la restauration, le manque de visibilité se fait également sentir pour les prochaines semaines, et notamment sur la période des fêtes de fin d’année fait observer le Synhorcat/GNI.