Le Synhorcat/GNI demande qu’un fonds de solidarité soit mis en place Le Synhorcat/GNI a réuni lundi un conseil d’administration exceptionnel au siège de l’organisation patronale auquel à participé, notamment, Jean-François Martins, adjoint au maire de Paris, Nicolas Lefebvre, directeur général de l’OTCP et Christian Delom, directeur de la stratégie d’Atout France.
Afin d’aider les personnes et les familles touchées par cette tragédie, le Synhorcat souhaite qu’un fonds de solidarité soit mis en place pour le secteur des CHR avec l’aide de la BPI. « Les problèmes de trésorerie vont être nombreux. Nous avons ainsi demandé à la mairie de Paris le report de l’encaissement de la taxe de séjour qui tombait prochainement. La mairie étudie actuellement notre demande » annonce Didier Chenet, président du Synhorcat/GNI. « Nous allons voir auprès de Bercy si nous pouvons obtenir des reports de charges et de TVA ».
Didier Chenet souhaite aussi convaincre l’Etat d’accepter « de faire une avance sur le CICE pour le secteur ». Concernant les annulations de réservation d’hôtel (plus de 35% dès le lendemain des évènements tragiques), le syndicat conseille à ses adhérents de proposer aux clients qui ont versé des acomptes un report sur une durée de six mois au moins. « Nous avons d’ores et déjà obtenu de Booking qu’il ne prenne pas de commission sur les acomptes liés à ces annulations ». Bpifrance suspend les échéances de crédits des hôteliers parisiens La banque publique d’investissement Bpifrance a annoncé lundi la suspension pour six mois des échéances de paiement des crédits des hôteliers de l’Ile de France, en prévision d’une baisse de leur activité après les attentats de Paris. "Tous les hôteliers parisiens et de la petite couronne" qui seront "impactés par les baisses de fréquentation attendues" dues aux attentats seront concernés, a précisé un porte-parole de Bpifrance à l’AFP, sans exclure que des hôteliers plus éloignés de la capitale puissent bénéficier de cette mesure.
Le paiement des échéances du crédit (intérêts et capital) pourra être "repoussé de six mois voire plus" pour soulager les problèmes de trésorerie que risquent de rencontrer ces hôteliers, a-t-il expliqué. "30 à 40% d’hôteliers et restaurateurs indépendants détiennent des crédits auprès de Bpifrance" a-t-il indiqué.
20 novembre 2015