Après le vote des sénateurs le mois dernier, les députés ont adopté le 9 juin, en Commission spéciale chargée d’examiner le projet de loi Croissance et Activité, l’amendement spe681 visant à qualifier de contrat de mandat la relation entre les centrales de réservation en ligne et les hôteliers et à annuler les effets de la clause de parité tarifaire (art 33 octies du projet de loi).
Le Groupement National des Indépendants (GNI) par la voix de son co-président, Didier Chenet, se réjouit de l’adoption par les députés d’un article instaurant un "contrat de mandat" qui permettra aux hôteliers d’afficher un prix inférieur à celui proposé aux centrales de réservation « La reconnaissance d’un contrat de mandat entre hôteliers et centrales de réservation assainira la situation et clarifiera les rôles et les responsabilités de chacun ».
"Pour autant un problème majeur demeurait: celui de la marge de manoeuvre dont disposent les hôtels dans leur politique promotionnelle sur leur propre site internet afin d’attirer de nouveaux clients non fidélisés", a résumé il y a peu le ministre des Affaires étrangères en charge du tourisme, Laurent Fabius, lors d’un point presse qui s’est tenu ce jeudi au quai d’Orsay en présence des représentants des industries hôtelières.
"Le contrat de mandat vise à répondre à cette difficulté: il a été voté hier à l’Assemblée, et le texte prévoit de façon très précise que l’hôtelier reste libre d’accorder à ses clients tout avantage tarifaire ou promotionnel qu’il juge approprié", a ajouté le ministre.
12 juin 2015