Parce que le secteur des hôtels, cafés et restaurants a perdu 1800 emplois au troisième trimestre 2014, le GNI se soulève et pousse un cri d’alarme.
Cette baisse, surtout enregistrée par l’Hébergement qui détruit 2300 postes, mine les entreprises qui se retrouvent avec un chiffre d’affaires en baisse d’un côté, et des charges sociales et fiscales qui restent importantes de l’autre. Les clients sont moins nombreux, leur pouvoir d’achat se contracte : le secteur est dans une impasse.
« Toute la trésorerie de nos entreprises passent dans des mises aux normes » affirme Didier Chenet, Président du Groupement National des Indépendants.
« Nous sommes dans une nouvelle phase de contraction du marché marquée par de nombreuses disparitions d’entreprises et la prise de mesures drastiques de la part de celles qui tentent de survivre. Les mesures prises à ce jour par le gouvernement sont insuffisantes, à l’image du CICE, sensé réduire le poids de la masse salariale, voir même inutile et couteuses.
Plutôt que d’aider nos entreprises en leur donnant un cadre équitable et stable on nous sert l’inverse en limitant par exemple la durée du travail des salariés à temps partiel à 24 heures par semaine ou en créant un compte pénibilité. A ce rythme, on n’a aucune chance de stopper l’hémorragie ! Finissons-en avec ces mesures absurdes. Il faut faire plus et plus vite.
Il est impératif de donner de l’air à nos entreprises, d’engager un véritable choc de revitalisation. Je demande au gouvernement une réduction substantielle du coût du travail, une simplification du droit du travail, l’abrogation du compte pénibilité et la suppression de la limitation à 24h00 des contrats à temps partiel dans notre secteur ».
10 décembre 2014