
Suite aux déclarations de députés parisiens, et du dépôt d’amendement de ces derniers visant à augmenter davantage le plafond de la taxe de séjour pour les hôtels de luxe et les palaces, le GNI rappelait que le contexte de crise actuel n’est en aucun cas favorable à de telles actions.
La concurrence en serait par ailleurs favorisée : en effet, de nombreuses villes où le tourisme explose (Londres, Lisbonne, Madrid) ne réclament pas de taxes de séjour, et d’autres, comme Barcelone, arrivent à contenir le montant de la taxe.
« C’est un très mauvais signal adressé à nos touristes et en particulier à nos touristes étrangers ! » déclaraient alors Didier Chenet, Claude Daumas et Gérard Guy, co-présidents du GNI. « Nous demandons aux élus de respecter la concertation qui a eu lieu entre le gouvernement, la mairie de Paris et les professionnels et qui limitait une hausse susceptible de porter atteinte à notre économie touristique. »
Aussi, le vendredi 14 novembre 2014, les députés ont adopté le nouveau barème de la taxe de séjour applicable dans l’hôtellerie, avec les montants finalement présentés par le gouvernement après concertation avec les professionnels et le GNI.
Le plafond sera relevé au 1er janvier 2015de la manière suivante:
-75 pour les hôtels une étoile
-90 centimes pour les hôtels 2 étoiles
-1,50 euro pour les 3 hôtels étoiles
-2,25 euros pour les 4 hôtels étoiles
-3 pour les hôtels 5 hôtels étoiles
-4 euros pour les palaces.
Les amendements prévoyant de taxer encore davantage les hôtels 4, 5 étoiles et les palaces n’ont donc pas été adoptés.
A noter également, l’Assemblée Nationale a augmenté le montant de la taxe de séjour pour les meublés touristiques en la portant de 40 à 75 centimes.