Parce que comme le GNI, Laurent Fabius estime qu’une hausse de la taxe de séjour n’est pas une bonne nouvelle surtout en période de crise, cette dernière n’a été que très modérément augmentée.
Le ministre des Affaires Etrangères et du Développement International affirmait en effet qu’ « on ne peut pas attirer les touristes si on augmente les taxes trop fortement ». La taxe de séjour est ainsi désormais appliquée aux meublés touristiques, perçue par le compte des hébergeurs et un travail de recensement sera effectué commune par commune par les sites de réservation.
Une belle avancée en matière d’équité fiscale et de transparence défendue depuis toujours par le Groupement National des Indépendants, qui compte bien veiller à l’application de cette nouvelle taxe par les loueurs de meublées touristiques.
« C’est aussi pour nous le point de départ à un encadrement de la location des meublés touristiques que nous demandons » explique le GNI. « Il nous faut obtenir désormais une interdiction de location pour une durée inférieure à 7 jours, ces meublés touristiques n’étant pas des hôtels, et une règlementation permettant d’exiger qu’ils s’acquittent des autres charges taxes et impôts auxquels nous sommes soumis. C’est une question d’équité ».
3 novembre 2014