Jamais deux sans trois. Après les smileys et la taxe de séjour vient le projet de Bercy envisageant la suppression de la réglementation en matière de délivrance des licences IV.
Annoncée sans concertation avec la profession, cette éventuelle dérèglementation des débits de boissons constitue un véritable « non-sens économique » ainsi qu’une « aberration en termes de santé publique » affirme le Groupement National des Indépendants.
Gérard Guy (CPIH), Claude Daumas (FAGIHT) et Didier Chenet (Synhorcat) s’interrogent en effet : « outre le fait que l’accès à notre profession doit être encadré afin d’éviter toutes dérives dans le commerce illicite de l’alcool », ce projet d’augmenter les licences augmenterait automatiquement le nombre d’établissements, à l’heure où trois cafés mettent la clef sous la porte chaque jour en France.
Sans compter la réduction à néant de la valeur des plaques de licence IV des professionnels, qui représente tout de même, ce jour, un investissement de dizaines de milliers d’euros.
Face à cette situation préoccupante, le GNI souhaite être reçu par le ministre de l’Economie Emmanuel Macron et ce, dans les plus brefs délais.
15 septembre 2014