Le 12 septembre se tiendra à Bruxelles un séminaire initié par le GNI, traitant du phénomène des locations de meublés touristiques. Considérés comme une véritable concurrence déloyale à l’hôtellerie traditionnelle, les meublés touristiques explosent ces derniers temps.
Des sites comme Le Bon Coin ou Homelidays sont notamment remis en cause par le Groupement National des Indépendants, au même titre qu’Airbnb qui sur la seule année 2013 en France, a permis à 350 000 voyageurs de séjourner dans ces meublés.
La loi ALUR, bien qu’utile, ne suffit pas à apaiser les craintes des hôteliers.
C’est pourquoi le GNI propose à Bruxelles, à travers un groupe de travail constitué dans le cadre de l’HOTREC, les mesures suivantes : – Le renforcement des procédures en amont de la location (déclaration des résidences principales, affichage de numéro d’enregistrement sur les sites intermédiaires, consultation des copropriétaires avant toute demande de changement d’usage) – L’encadrement de la durée des locations de meublés touristiques, qui ne saurait être inférieure à 7 nuitées consécutives – L’obligation pour les sites intermédiaires de devenir collecteurs de la taxe de séjour et délivrance d’un reçu aux loueurs en fin d’année avec la somme de leurs revenus à déclarer aux autorités fiscales – L’imposition d’un minimum de sécurité, d’hygiène et d’accessibilité aux loueurs de meublés touristiques.« L’encadrement fiscal et règlementaire des meublés touristiques est essentiel » explique Alexandre Loisnard-Goyeau, hôtelier en charge du dossier au sein du GNI. « Il ne s’agit pas d’interdire cette pratique mais de l’organiser afin de mettre un terme à la concurrence déloyale faite aux hôtels et de garantir l’image du tourisme en France et en Europe. »
11 septembre 2014