Une fois n’est pas coutume. Alors qu’il est traditionnellement associé à une période de forte activité hôtelière, le mois de février laisse un bilan en demi-teinte au niveau national en 2014.
Le cabinet Deloitte, qui a dévoilé ses statistiques, montre en effet que la capitale enregistre un taux d’occupation en recul sur toutes les catégories, entre -0,3% et -7,7%. Les prix moyens suivent ce repli qui épargne néanmoins l’hôtellerie de grand luxe en progression de 4,7%.
Les résultats de l’activité hôtelière sur la Côte d’Azur sont tout autant partagés. L’hôtellerie grand luxe affiche une RMC de +13%. Néanmoins, l’hôtellerie haut de gamme décroche avec une RevPAR en récession de -13,6%.
D’autres destinations tirent leur épingle du jeu. Strasbourg poursuit son bon début d’année avec une progression du RevPAR pour son offre hôtelière en milieu de gamme et économique, +29,4% et +26,3%. Rennes et Montpellier tiennent également le haut du pavé. Avec une augmentation de l’occupation hôtelière rennaise de +19,7% pour le milieu de gamme, la RevPAR croît de +34%. A Montpellier, c’est l’occupation des hôtels grand luxe et haut de gamme qui s’améliore (+34,6%) permettant une hausse du RevPAR de +42,6%.
Malgré des résultats contrastés, le mois de février apparaît annonciateur d’une amélioration de l’activité hôtelière française après une longue période d’asphyxie.
