Entre incendies, dégât des eaux ou cyberattaques, les aléas ne manquent pas pour fragiliser l’équilibre économique d’un établissement hôtelier. Si certaines assurances sont obligatoires, d’autres relèvent du choix stratégique de chaque exploitant. Comment s’y retrouver ? Quels critères privilégier ?
Entre 0,4 et 0,6 % du chiffre d’affaires. C’est généralement ce que représentent en charges les contrats d’assurance d’un établissement hôtelier. Il est donc légitime d’y regarder à deux fois avant de s’engager dans des contrats et de distinguer les clauses relevant d’obligations légales des garanties facultatives, mais parfois décisives. Sous-estimer la valeur des équipements à assurer ou négliger les clauses d’exclusion peut en effet s’avérer dangereux. « Quand je prends un contrat d’assurance, je veille au prix, bien sûr, mais surtout au montant des garanties », explique Emmanuel Thebaux, propriétaire de plusieurs établissements dans le Nord, dont le Best Western Urban Hôtel de Lille. Qui, en faisant appel à un courtier, a pu réajuster sa couverture : « En passant par Val’Assurances, on a trouvé des garanties de qualité et divisé par deux notre police d’assurance », explique le responsable.
Des garanties vitales
Pour exercer leur activité, les hôteliers doivent répondre à un certain nombre d’obligations légales en matière d’assurance. La responsabilité civile professionnelle (RC Pro) en est le pilier : elle couvre les dommages causés à des tiers dans le cadre de l’exploitation. L’assurance multirisque professionnelle est l’autre garantie fondamentale et regroupe la couverture des
Il reste 81% de l’article à lire
Pas encore abonné ? Abonnez-vous !
Vous êtes abonné ? Connectez-vous
Accédez à l’ensemble des articles de Industrie Hôtelière à partir de 30€
S'abonner
