Hôtellerie-restauration : malgré une aide aux saisonniers prolongée, une situation alarmante

Hôtellerie-restauration : malgré une aide aux saisonniers prolongée, une situation alarmante

Pour soutenir les travailleurs saisonniers du secteur du tourisme impactés par les mesures sanitaires liées à la pandémie Covid-19, le gouvernement a annoncé fin novembre dernier une aide aux travailleurs précaires comme les extras de la restauration et de l’hôtellerie qui alternaient des périodes d’emploi et de chômage en 2019 et qui n’ont pas retrouvé le même niveau d’activité en 2020 en raison de la crise sanitaire.
Cette aide permet à toutes celles qui ont travaillé au moins 138 jours en CDD ou en intérim (soit plus de 60% du temps de travail annuel) en 2019, mais qui n’ont pas pu travailler suffisamment en 2020 pour recharger leurs droits à l’assurance-chômage du fait de la crise liée à l’épidémie de Covid-19, de bénéficier d’une garantie de revenu minimum de 900 euros par mois.
Cette aide initialement prévue pour couvrir les mois de novembre, décembre, janvier et février est prolongée pour les mois de mars, avril et mai.
Si ces aides sont les bienvenues, les derniers chiffres de l’activité hôtelière pour janvier 2021 sont sans précédent dans l’histoire de la profession selon l’Umih.
Les chiffres sont en chute libre sur l’ensemble du territoire, sans déplacements de la clientèle touristique et avec la disparition de la clientèle affaires. 60% des hôtels à Paris sont fermés et le Revpar affiche – 88% à Paris et -59% en France.
Les offres touristiques ne sont plus attractives, et les touristes ont


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