
L’évolution des chiffres d’affaires
sur un an (novembre 2014 - novembre 2015)
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CONSOMMATIONEn métropole, en décembre 2015, source Insee.• Boisson cola 3,14 € le verre
Stable
depuis 4 mois
+ 2,6 %
sur un an
Pas de hausse en décembre pour ce prix moyen qui n’a connu que 3 augmentations l’an dernier : 5 centimes en janvier, 1 centime en juin et 2 centimes en août. La nouvelle année engendrera-t-elle une inflation sur cette boisson, comme en 2015 ? Verdict le mois prochain. • Demi de bière blonde 2,86 € le demi
+ 0,4 %
sur un mois
+ 2,1 %
sur un anCe prix moyen a pris 1 centime mais sa croissance en glissement annuel reste plus faible que celle du tarif moyen du cola. Le client débourse en moyenne 2,86 € pour sa bière contre 2 € début 2011. • Tasse de café en salle 1,54 €
Stable
depuis 2 mois
+ 1,3 %
sur un anLe prix moyen du café en RHF n’a pas évolué en décembre. La croissance annuelle de ce qui est toujours un produit d’appel est bien inférieure à celle des deux autres produits suivis.
Les chiffres de l’hôtellerie française en décembre 2015
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Décembre 2015 : l’heure n’était pas à la fête pour les hôteliers français
La fin d’année aura été marquée par les conséquences des attentats du mois de novembre sur la fréquentation touristique de la France. Freinés par la menace terroriste, les visiteurs étrangers ont en effet été moins nombreux à se rendre sur le territoire, touchant l’activité hôtelière de plein fouet.L’hôtellerie de luxe résiste
Les hôteliers français ont ainsi terminé le mois de décembre avec un recul de 3,3 points de leur taux d’occupation, à 52,3 %, notamment en raison de la présence moins accrue des clientèles internationales. Cumulé à la baisse de 1,5 % du prix moyen, il est à l’origine de la chute de 7,4 % du Revenu par chambre disponible (RevPAR) sur la période, par rapport au mois de décembre 2014. Principalement dû à la faible présence des touristes étrangers en France, le recul de l’activité hôtelière s’est davantage fait ressentir sur les segments haut de gamme et luxe, où la baisse de RevPAR atteint respectivement 9 % et 16 %. Suivent ensuite les catégories moyen de gamme (- 7 % de RevPAR), économique (- 3,7 %) et super-économique (- 3,4 %). Net ralentissement à Paris malgré la COP21
En décembre, tout le territoire français a ressenti l’impact des attentats sur l’activité hôtelière, Paris en première ligne. Si les conséquences de l’événement tragique ont été atténuées par l’organisation de la Cop21 début décembre, des hôteliers de la région capitale ont néanmoins terminé le mois avec une chute de 12 % de RevPAR en Île-de-France et de 17,4 % à Paris intramuros, avec des baisses particulièrement marquées entre Noël et Nouvel An. L’hôtellerie en province a également ressenti les craintes des touristes au lendemain des attentats, qui se sont traduites par une chute de RevPAR toutefois moins marquée (- 2,5 %) que dans la capitale. La situation diffère en réalité fortement selon les territoires. Lyon a enregistré la plus forte baisse de RevPAR du mois de décembre (- 22,8 %) en raison de l’annulation de sa traditionnelle Fête des Lumières, qui (cumulée à l’absence du salon Pollutec cette année) a entraîné un très net recul du taux d’occupation (- 6 points) et du prix moyen (- 14,6 %) de ses établissements. Les villes du Nord-Est, normalement très visitées à cette époque pour leurs marchés de Noël réputés, ont également observé une baisse de leur activité touristique. Les hôteliers de Strasbourg, par exemple, ont accusé une baisse de 6,2 % de RevPAR, en raison du retrait de 5,1 points du taux d’occupation. Parmi les agglomérations françaises majeures, seules Rennes, Nantes et Marseille ont été en mesure de maintenir une évolution positive de leurs performances en décembre. REPÈRES
Le chiffre du mois
1,2 million d’euros
de taxe de séjour reversé par Airbnb à la mairie de ParisLe site de location d’appartements entre particuliers Airbnb, qui s’est engagé à collecter la taxe de séjour dans la capitale française depuis le 1er octobre 2015, a reversé 1,2 million d’euros depuis cette date à la Ville de Paris.
Au titre de la taxe de séjour pour la catégorie « meublés touristiques non classés, qui s’élève à 0,83 euro par personne et par nuit, Airbnb a reversé 1,169 million d’euros à la mairie de Paris, pour la période allant du 1er octobre au 31 décembre 2015 », explique à l’AFP la mairie de Paris.
Ce chiffre correspond à « 1,4 million de nuitées sur cette période » à Paris, pour le site de location d’appartements, qui se refusait jusqu’ici à communiquer sur le nombre de nuitées. En comparaison, sur cette même période, les nuitées dans l’ensemble du secteur de l’hôtellerie parisienne s’élève à 8,5 millions.
En outre, les députés ont récemment voté contre l’avis du gouvernement, un amendement au projet de loi numérique qui vise à obliger les propriétaires ou locataires qui louent leur logement de façon ponctuelle via des sites comme Airbnb, à prouver qu’ils en ont l’autorisation.Source: AFP