L’évolution des chiffres d’affaires
sur un an (juillet 2014 - juillet 2015)
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CONSOMMATION
• Boisson cola 3,14 €
+ 0,6 %
sur un mois
+ 2,6 %
sur un anNouveau bond de 2 centimes en août sur le prix moyen du cola en salle. L’évolution en glissement annuel atteint, du coup, + 2,6 %. Après l’accalmie de juillet, c’est reparti pour l’inflation.• Demi de bière blonde 2,85 €
Stable
sur un mois
+ 1,8 %
sur un anPas de hausse pour le prix moyen du demi de bière blonde en août. Cela fait trois mois que cette moyenne est inchangée. Du coup, son augmentation sur un an se réduit et n’affiche plus que + 1,8 % contre + 2,2 % le mois dernier.• Tasse de café en salle 1,54 €
Stable
sur un mois
+ 2 %
sur un anStabilité également, que l’on observe aussi sur les mêmes mois de l’année précédente. La hausse en glissement annuel se positionne entre celle du cola et celle de la bière blonde.
Les chiffres de l’hôtellerie française en août 2015
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Août 2015 : le haut de gamme et le luxe soutiennent les performances de l’hôtellerie française
Après un mois de juillet très favorable pour les performances de l’hôtellerie française, la tendance à la hausse s’est poursuivie sur le mois d’août, mais dans une moindre mesure. L’évolution des résultats a notamment été impactée par le décalage du Ramadan sur le début de l’été, alors qu’il s’était terminé fin juillet en 2014. L’an dernier, le mois d’août avait ainsi été marqué par le retour des clientèles en provenance du Moyen-Orient et leurs bienfaits sur l’hôtellerie haut de gamme/luxe, principalement à Paris et sur la Côte d’Azur.Baisse de fréquentation sur les catégories inférieures
En août 2015, les hôteliers français n’ont pas été en mesure de maintenir un niveau de fréquentation similaire à celui de l’an dernier, enregistrant un retrait de 0,7 point de leur taux d’occupation (à 70,6 %). Le prix moyen a toutefois progressé de 1,6 %, permettant une hausse de 0,7 % du Revenu par chambre disponible (RevPAR). Cette croissance a été essentiellement tirée par les performances de l’hôtellerie haut de gamme et des hôtels de luxe, dont le RevPAR s’est élevé de respectivement 1,5 % et 3,8 % sur la période. À l’inverse, les autres catégories hôtelières ont accusé une baisse de leurs résultats, de l’ordre de 1,5 % de RevPAR pour le super-économique et de - 0,9 % pour l’économique. Le moyen de gamme, quant à lui, a presque été en mesure de maintenir un niveau similaire à celui de l’an dernier (- 0,1 % de RevPAR).
L’hôtellerie parisienne souffre d’un manque de clientèle
Déjà impactée par le décalage du Ramadan, après le retour anticipé des clientèles moyen-orientales en juillet, l’activité des hôteliers parisiens a également dû faire face à la concurrence de plus en plus forte d’Airbnb en cette saison estivale. Le RevPAR a ainsi reculé de 1,9 % sur la période, alors que la baisse de 2,4 points du taux d’occupation n’a pas été compensée par l’amélioration de 1 % du prix moyen. La baisse des performances a été moins forte pour les établissements d’Île-de-France (hors Paris), avec un recul de 0,6 % de RevPAR. C’est alors la Province qui a joué le rôle de moteur pour les résultats de l’hôtellerie nationale du mois d’août. La progression de 2,5 % de son prix moyen a permis de rattraper la baisse de 0,4 point de son taux d’occupation, pour une croissance de 1,9 % du RevPAR. Moins marquée qu’en juillet, cette nouvelle progression permet toutefois de tirer un bilan positif de la saison estivale et de renforcer la hausse des performances de l’hôtellerie française observée depuis le début de l’année. Sur la période qui s’étend de janvier à août, le RevPAR du secteur a progressé de 2,4 %, en raison de la progression de 0,4 point du taux d’occupation et de 1,8 % du prix moyen.REPÈRES
Le chiffre du mois
100 millions
de touristes par an
C’est l’objectif annoncé par le ministre des Affaires étrangères et du Développement international, Laurent Fabius. Le ministre a ainsi souhaité que la France soit en mesure d’accueillir 100 millions de touristes étrangers en 2020 et de les faire rester et « dépenser ».
À titre de comparaison, un peu plus de 85 millions de visiteurs devraient être recensés dans l’Hexagone cette année. Le ministre a annoncé qu’une dotation d’1 milliard d’euros est prévue pour financer l’adaptation d’un secteur hôtelier en mal d’investissement. Conscient que le tourisme est une clé pour redresser la croissance, le ministre a rappelé que le tourisme français est un trésor national : « il représente 7,5 % de notre richesse, près de deux millions d’emplois non délocalisables et une dizaine de milliards d’euros en positif pour notre solde commercial chaque année ».
Source : AFP
