L’évolution des chiffres d’affaires
sur un an (janvier 2014 - janvier 2015)
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CONSOMMATIONMars 2015, France métropolitaine, source Insee
• Tasse de café en salle 1,53 €
Stable
sur un mois
+ 2 %
sur un an
Pas d’évolution pour le prix moyen de la tasse de café en CHR, qui affichait 1,53 € en mars dernier. Le petit noir avait vu son tarif moyen augmenter d’1 centime (+ 0,7 %) en février. • Boisson cola 3,11 € le verre
Stable
sur un mois
+ 2,3 %
sur un anSi le prix moyen du cola en salle n’a pas augmenté de janvier à mars, rappelons qu’il avait pris 5 centimes en décembre dernier (+ 1,6 %), après 7 mois de stabilité. Au global, la hausse en glissement annuel est de 2,3 %. • Demi de bière blonde 2,83 €
+ 0,4 %
sur un mois
+ 2,2 %
sur un anSeule la bière blonde pression a vu son prix moyen augmenter entre février et mars 2015 (+ 1 centime). Ce produit affichait déjà une hausse de tarif en janvier (+ 2 centimes). La hausse sur un an est de 2,2 %.
Les chiffres de l’hôtellerie française en février 2015
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Février 2015 : La reprise se poursuit pour l’hôtellerie française
Les premiers signes de reprise de l’activité hôtelière française observés en début d’année semblent se confirmer en février, alors que le décalage des vacances scolaires et un effet de traîne des attentats de janvier ont joué sur les performances de la capitale. Hausse des tarifs au global
À l’échelle nationale, les hôteliers ont été en mesure d’améliorer leur fréquentation de 0,4 point, pour atteindre plus de 56 % de taux d’occupation. Renforcée par la progression de 0,3 % du prix moyen, cette hausse a permis une croissance de 1 % du Revenu par chambre disponible (RevPAR) de l’hôtellerie française. La même tendance positive s’observe dans toutes les catégories hôtelières, bien qu’elle n’ait pas la même intensité. L’augmentation du RevPAR est en effet nettement plus marquée sur les segments moyen et haut de gamme que dans le luxe (- 5,3 %), habituellement moteur du secteur. Elle atteint par ailleurs 0,7 % dans le super-économique et 0,8 % dans l’économique.
Impact du décalage des vacances scolaires
Que ce soit à Paris ou en province, les performances hôtelières ont été impactées par le décalage des vacances scolaires d’hiver, qui se sont davantage étendues sur le mois de février que l’an dernier. En 2015, elles ont en effet eu lieu du 7 février au 2 mars, alors qu’en 2014 elles avaient commencé le 15 février pour se terminer le 17 mars. Ce décalage a joué en la défaveur de l’hôtellerie parisienne, réduisant l’activité affaires dans la capitale, tandis que les touristes d’agrément étaient visiblement encore hésitants à revenir massivement dans la capitale. Le taux d’occupation de Paris intramuros a ainsi reculé de 1,7 point, engendrant une baisse de 2,3 % du RevPAR, en dépit du maintien du prix moyen. L’hôtellerie d’Île-de-France hors Paris semble en revanche avoir pleinement profité des grands événements accueillis, comme le Salon de l’Agriculture. Sur le mois, les hôtels de la périphérie parisienne ont ainsi enregistré une croissance de 7,5 % de leur Revenu par chambre disponible. Si le décalage des vacances scolaires a quelque peu pénalisé Paris intra-muros, il a en revanche permis aux établissements de province de maintenir de bons niveaux de performances alors que la saison des sports d’hiver et des carnavals battait son plein. Hors Paris, le taux d’occupation s’est maintenu par rapport à l’an dernier alors que le prix moyen a enregistré une légère hausse de 0,2 %, qui s’est répercutée sur le RevPAR.
Après s’être montrée résistante au mois de janvier, l’hôtellerie française a donc poursuivi sur sa lancée en février et maintenu une évolution positive de ses performances. Sur l’ensemble des deux premiers mois de l’année, elle a ainsi enregistré une hausse de 0,4 point de son taux d’occupation et de 0,6 % de son prix moyen, pour une croissance de 1,4 % de son RevPAR.REPÈRES
Le chiffre du mois
+ 3,7 %
de recettes pour le tourisme international en 2014
L’organisation mondiale du tourisme (OMT) a annoncé 1 245 milliards de $ US de recettes du tourisme international pour l’année 2014. C’est une hausse de 3,7 % en termes réels par rapport à l’exercice précédent. Les dépenses regroupent aussi bien le secteur de l’hébergement, de la restauration ou encore des loisirs raccordés au secteur du voyage. Au classement des recettes internationales, les États-Unis (177 mds $ US) continuent de faire la course en tête suivi de l’Espagne (65 mds $ US).
3e en 2013, la France se voit destituée de sa place par la Chine, qui a gagné 2 rangs en 2014 (+ 10 % de recettes, 57 mds $ US). Elle pourrait fondre sur l’Espagne dès 2015. En 5e et 6e place, on retrouve Macao et l’Italie. Le Royaume-Uni connaît quant à lui un regain de forme, passant de la 9e à la 7e place grâce à l’appréciation de la livre sterling. Rappelons que le tourisme représente près de 1/10e du PIB mondial. Si l’on ajoute les recettes du transport international de voyageurs (estimé à 220 mds $ US), le total des exportations du tourisme international atteint 1 500 mds $ US.
Source : Hospitality On