
62 % des Français sont partis en vacances en 2014, soit une hausse de 3 % par rapport à 2013, selon le Baromètre Opodo-Raffour Interactif. Une tendance qui devrait se maintenir. Ainsi, cette part devrait atteindre 63 % en 2015 indique le cabinet Protourisme (Ci-dessous, le chiffre du mois).L’année touristique 2014 a été contrastée. Ainsi, si les courts séjours marchands ont progressé de 3 %, les longs séjours accusent une baisse de 5 %, indique le Baromètre Opodo réalisé par le cabinet Raffour Interactif*. 34 % des Français ont ainsi opté pour un séjour de quatre nuits ou plus en 2014, contre 39 % un an plus tôt.
« Les Français ont un besoin vital de partir, de se ressourcer. Le tourisme reste dans les priorités des Français qui vont chercher constamment le meilleur rapport qualité-prix », observe Guy Raffour, président de Raffour Interactif. Concernant les courts séjours marchands (1 à 3 nuits) : « L’année a été favorable à ces séjours avec notamment les Ponts de mai en viaducs (jeudi 1er mai, 8 et 29 mai). »
Au total, 62 % des Français de 15 ans et plus sont partis en séjours de loisirs en 2014 (courts marchands et/ou longs marchands ou non). 50 % ont réalisé un seul type de séjour, contre 46 % en 2013. Le taux de départ en vacances, c’est-à-dire les longs séjours (marchands ou non) a atteint 56 %.
Si le taux de départ en 2014 s’élève à 88 % pour les « CSP + », il chute à 62 % pour les employés et les ouvriers, à 59 % pour les commerçants et les agriculteurs, à 53 % pour les retraités et 54 % pour les étudiants et les inactifs. « Les CSP+ ont augmenté leur taux de départ surtout sur les courts séjours, en hausse de 10 points entre 2013 et 2014 », relève Guy Raffour.
71 % des Français ont préparé leur séjour via Internet
Autre constat de ce baromètre, 71 % des Français ont préparé leur séjour sur Internet via un ordinateur, une tablette ou un smartphone. Néanmoins, seuls 45 % des Français partis en vacances en 2014 ont réservé ou payé sur Internet les prestations de leur séjour. « Ce taux est identique à 2013 et s’explique essentiellement par l’importance des longs séjours non marchands (28 %), par la destination France majoritaire où la voiture personnelle est le principal mode de transport, mais également par le souhait d’une validation humaine de leur acte d’achat, téléphonique ou face à face », indique le baromètre. N. F.
*Baromètre réalisé en janvier et février 2015, auprès de 1 035 personnes représentatives de 15 ans et plus, en face à face.CONSOMMATIONFévrier 2015, France métropolitaine, source Insee
• Tasse de café en salle 1,53 €
+ 0,7 %
sur un mois
+ 2 %
sur un an
• Boisson cola 3,11 € le verre
Stable
sur un mois
+ 2,3 %
sur un an• Demi de bière blonde 2,82 €
Stable
sur un mois
+ 1,8 %
sur un anLa bière blonde pression a vu son prix prendre 2 centimes en janvier, mais il n’a pas augmenté en février. Sur un an, la hausse est plus modérée que ce que l’on a pu rencontrer au cours des mois précédents (+ 1,8 %). Mais, petit à petit, on arrive à un prix moyen de 3 € par demi de bière !
C’est le café en salle, jusque-là assez préservé en tant que produit d’appel, qui voit son prix moyen augmenter le plus en février (+ 0,7 %). Là, pour le coup, avec 1,53 € en moyenne, on s’éloigne de plus en plus du petit noir à 1 € !
En glissement annuel, c’est le cola en salle qui affiche la « meilleure » progression de prix : + 2,3 %. Un décrochage a eu lieu en janvier dernier avec une hausse soudaine de 5 centimes, faisant passer ce prix moyen de 3,06 € à 3,11 €.
Les chiffres de l’hôtellerie française en janvier 2015
![]() |
---|
Janvier 2015 : Reprise de l’hôtellerie française, malgré l’impact des attentats sur Paris
Malgré les évènements tragiques qui ont touché la capitale en début de mois, l’hôtellerie française a globalement tiré son épingle du jeu en janvier grâce à un calendrier évènementiel favorable.Hausse des tarifs au global
Après une année globalement maussade en 2014, de premiers signaux positifs avaient été enregistrés à partir du mois d’août, et les tendances avancées confirmaient une tendance positive pour 2015. Mais les attentats de Paris début janvier ont bien sûr menacé cette reprise encore timide. Pourtant, au final l’hôtellerie française a tiré son épingle du jeu, avec une progression de 2,2 % de son Revenu par chambre disponible (RevPAR). Ce retour dans le vert est davantage porté par le retour à la hausse du prix moyen en ce début d’année (+ 1,2 %) que la progression de 0,5 point du taux d’occupation des établissements. L’optimisme gagne l’ensemble des catégories hôtelières, bien que la tendance positive soit plus marquée sur le segment milieu de gamme, avec une hausse de 3,7 % du RevPAR tirée par l’amélioration de 1,6 point de la fréquentation. Dans les autres catégories, l’amélioration du RevPAR dépasse les 1 % et se rapproche même des 5 % sur le haut de gamme.
Paris à la baisse contrairement à la province
En janvier, l’activité hôtelière parisienne a fortement été impactée par les tragiques attentats orchestrés par les frères Kouachi et Amedy Coulibaly. La baisse de la fréquentation des hôtels de la capitale a néanmoins été atténuée par le dynamisme de l’activité affaires, notamment avec l’organisation de la Fashion Week et du salon Maison & Objets, permettant de limiter le recul du taux d’occupation sur le mois à 1,7 point. En partie compensée par le maintien du prix moyen, qui s’est amélioré de 0,8 % à Paris intramuros, cette baisse a entraîné un recul de 1,6 % du RevPAR. Attirant davantage de clients affaires que de touristes de loisirs, encore prudents au lendemain des attentats, l’hôtellerie en Île-de-France hors Paris a, quant à elle, été en mesure de faire progresser ses performances, avec une hausse de 0,6 % de son RevPAR due au maintien du taux d’occupation. En revanche, l’activité hôtelière en ce début d’année a été particulièrement dynamique dans le reste de la France. Les hôtels de province ont enregistré une croissance de 5,6 % de leur RevPAR, tirée par l’amélioration de 0,9 point du taux d’occupation et le rebond de 3,5 % du prix moyen. Cette croissance est notamment à mettre sur le compte d’événements localisés, comme l’organisation du Salon de la Bande Dessinée d’Angoulême, qui a rassemblé plus de 200 000 personnes bien décidées à défendre la liberté l’expression des dessinateurs, et du Sirha de Lyon. Le salon biennal a accueilli cette année 3 045 exposants, contre 2 980 en 2013, et quelque 190 000 visiteurs. Après avoir clôturé l’année 2014 avec un recul de 0,2 % de son RevPAR, l’hôtellerie française semble sortir de la morosité et entrer dans un cycle de reprise en ce début 2015. La tendance haussière a néanmoins été ralentie par les terribles attentats survenus dans la capitale en début de mois et a été tirée par des événements localisés. Il faudra donc attendre la fin du mois de février pour voir si la reprise va se confirmer.REPÈRES
Le chiffre du mois
63 %
des Français comptent partir en vacances en 2015
Selon une étude du cabinet Protourisme menée auprès de 3 000 personnes, 63 % des Français ont l’intention de partir en vacances en 2015, contre 60 % l’an dernier.
« On ne retrouve pas des taux de départ d’avant crise mais ils remontent. Cette année, ce sont 41,8 millions de Français, soit 2,8 millions de plus que l’an dernier qui envisagent de partir » affirme Didier Arino à la tête du cabinet Protourisme.
Cette année, ce retour aux vacances d’un plus grand nombre s’effectuera surtout dans les hébergements non marchands (famille, amis, résidence secondaire…), ce qui se traduit par une baisse du budget moyen de 4,8 % par rapport à l’an passé, à 1 979 euros (contre 2 078 euros en 2014). Seuls 30 % des ménages tablent sur un hébergement marchand pour juillet et août.
Concernant cet été, les intentions des sondés à vouloir se limiter à des séjours courts durant l’été sont en forte augmentation, avec 46 % de partants contre 42 % en 2014.
Plus de 30 millions de Français envisagent de partir en juillet-août, soit environ 2 millions de plus que l’an dernier. Le budget estival par foyer diminue quant à lui de 3 %, s’élevant à 1 273 euros contre 1 312 euros en 2014.