
L’évolution des chiffres d’affaires
sur un an (décembre 2013 - décembre 2014)
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CONSOMMATION
DÉCEMBRE 2014, France métropolitaine, source Insee• Tasse de café en salle 1,52 €
Stable
sur un mois
+ 2,7 %
sur un an
• Boisson cola 3,06 € le verre
Stable
sur un mois
+ 2 %
sur un an• Demi de bière blonde 2,80 €
+ 0,4 %
sur un mois
+ 2,6 % sur un anParmi les trois produits clés proposés par les bars et restaurants et dont le prix est suivi par l’Insee, seule la bière blonde pression a vu son tarif augmenter en décembre, et de seulement 1 centime. Il n’y a donc pas eu d’inflation majeure fin 2014, les hausses en glissement annuel n’étant d’ailleurs pas ahurissantes. Les prix moyens de la bière, du café et du cola étaient cependant tous les trois à leurs plus hauts niveaux jamais atteints en décembre dernier. Que leur réservera 2015 ? À suivre.
Les chiffres de l’hôtellerie française en décembre 2014
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Décembre 2014 : l’hôtellerie française gâtée pour les fêtes de fin d’année
L’ambiance a été plutôt à la fête pour l’hôtellerie française en cette période de Noël et de Saint Sylvestre.Hausse des performances sur l’ensemble des catégories
Le mois de décembre a en effet enregistré une hausse de 1,6 point de la fréquentation des établissements au niveau national, avec un taux d’occupation au-delà des 55 %. Elle a permis de compenser la faiblesse du prix moyen, en hausse de 2,1 % en TTC sur le mois de décembre, pour permettre une progression de 5,1 % du Revenu par chambre disponible (RevPAR) des hôtels, qui s’est établi à 48,9 euros. La même tendance s’observe dans toutes les catégories hôtelières, avec des hausses de fréquentation plus soutenues dans l’hôtellerie de luxe (+ 4,2 points) et moyen et haut de gamme (+ 2,2 points) et des hausses limitées de prix moyen notamment sur les segments super-éco (+ 2,7 %) et économique (+ 1,6 %). Seuls les hôtels de luxe affichent des tarifs en recul de 3,5 %. Au final, les évolutions de RevPAR sont comprises entre + 3,2 % pour le super-éco et +6,1% pour le haut de gamme.
Des résultats négatifs sur toute la France
Alors que la capitale a maintenu un niveau de performances supérieur à celui du mois de décembre 2013, avec une progression de 3,0 % de son RevPAR, l’Île-de-France et la Province tirent les résultats nationaux vers le haut. Les festivités de fin d’année, à l’image des marchés de Noël réputés de l’Est du pays, ont permis une hausse de 1,5 point du taux d’occupation des hôteliers de Province et de 3,7 % de leur prix moyen. Ces derniers ont ainsi terminé le mois avec une croissance de 7 % de leur RevPAR. L’hôtellerie en Île-de-France (hors Paris) est également sur une tendance positive, avec un RevPAR en hausse de 4,3 % poussé par l’amélioration de 1,9 point du taux d’occupation. En revanche, la progression de 1,7 point de la fréquentation des établissements parisiens a tout juste permis de compenser la faible hausse de 0,7 % du prix moyen, pour une évolution de + 3 % du RevPAR.
REPÈRES
Le chiffre du mois
124 €
le prix moyen d’une chambre double standard en France
Les hôtels français sont les plus chers de la zone euro, révèle une étude de Trivago sur les tarifs hôteliers pratiqués dans les pays de la zone euro depuis trois ans.
En janvier 2015, le prix moyen d’une nuit d’hôtel en chambre double standard dans les pays de la zone euro est de 92 €. Pour la même prestation en France, il faut débourser 124 €. Des chiffres qui confirment la tendance observée en 2012, 2013 et 2014 : la France présente les tarifs hôteliers les plus élevés de la zone.
Depuis 2012, les tarifs hôteliers pratiqués en France ont accusé une légère baisse de 9 % passant de 151 € en 2012 à 138 € en 2014. Malgré cette diminution, le prix moyen d’une nuit d’hôtel en chambre double standard dans l’Hexagone est de 143 € sur la période 2012-2014, soit 40 % plus cher que dans les autres pays de la zone euro où la même prestation coûte 102 € en moyenne.
L’étude des pays voisins confirme ces observations : l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne, l’Irlande et l’Italie présentent tous des tarifs hôteliers moins élevés que la France sur les trois dernières années. La France culmine à 143 €, l’Italie avec 125 € et la Belgique avec 114 € complètent le podium.
Intentions de départs en baisse pour les vacances de Pâques
Les Français ont de plus en plus tendance à renoncer à partir en vacances. Ainsi, si 23 % des Français partaient pour Pâques en 2014, ils ne sont plus que 17 % à l’envisager cette année, indique le baromètre Opinion Way - Mondial Assistance, réalisé auprès d’un échantillon de 1 012 personnes fin janvier 2015. Pour les vacances d’hiver, seuls 17 % des Français envisageaient de partir, soit 5 points de moins qu’en 2014. Le budget vacances est en baisse, à 920 € (budget par foyer), soit 42 € de moins par rapport à la même période en 2014. Parmi les autres constats de ce baromètre, la montagne attire moins les vacanciers : 39 % en 2015, soit 7 points de moins par rapport à 2014.
Quid des raisons mises en avant par les Français qui ne partent pas en station de sports d’hiver ? 42 % indiquent souhaiter un autre cadre, 36 % n’aiment pas le ski, 27 % évoquent des raisons financières, 19 % ne possèdent pas l’équipement adéquat et enfin 13 % n’aiment pas la montagne.
Les destinations maritimes séduisent de plus en plus. Ainsi, 28 % des personnes interrogées indiquent privilégier la mer (+ 10 points par rapport à 2014).