L’observatoire de la restauration et de l’hôtellerie

L’observatoire de la restauration et de l’hôtellerie

L’évolution des chiffres d’affaires


sur un an (septembre 2013 - septembre 2014)










CONSOMMATIONNovembre 2014, France métropolitaine, source Insee• Tasse de café en salle 1,52 €
stable
sur un mois
+ 2,7 %
sur un an


• Boisson cola 3,06 €
Stable
sur un mois 
+ 2 %
sur un an
• Demi de bière blonde 2,79 €
- 0,4 %
sur un mois 
+ 2,2 %
sur un an
Aucun des prix moyens des 3 produits phares de la RHF n’a augmenté en novembre 2014. On remarque même une baisse de 0,4 % sur le tarif moyen de la bière pression. Sur un an, les évolutions sont assez modérées, le café étant le produit ayant connu la plus forte inflation.
Le rappel des prix moyens sur les 4 précédentes années permet d’observer des disparités dans leurs évolutions. Celles-ci s’expliquent surtout par les réglementations ciblées : taxe soda effective au 1er janvier 2012 (+ 3,2 %) et taxe sur la bière au 1er janvier 2013 (+ 4,2 %). Les chiffres 2013-2014 apparaissent comme un retour à l’équilibre.
À noter qu’entre 2013 et 2014, le prix moyen de la boisson cola a dépassé 3 € et celui de la tasse de café en salle a dépassé 1,50 €, deux « tarifs paliers » ne passant pas inaperçus pour la clientèle.


Les chiffres de l’hôtellerie française en novembre 2014










Novembre 2014 : l’hôtellerie française, encore convalescente, fait une rechute


Après plusieurs mois consécutifs de reprise, les performances hôtelières françaises ont repris un coup de froid en novembre. Le manque d’évènements d’envergure internationale et la morosité du climat, tant économique que météorologique, ont entraîné un essoufflement de l’activité du secteur sur le mois.Net recul des performances sur l’ensemble des catégories
Alors qu’elle était en progression depuis le milieu de la saison estivale, la fréquentation des hôtels nationaux s’est repliée de 1,7 point au cours du mois de novembre. Le taux d’occupation est ainsi passé sous la barre des 60%. Si les prix moyens avaient amorcé un rebond significatif en octobre, notamment grâce à l’organisation du Mondial de l’Automobile à Paris, le mois de novembre marque le retour à une stabilisation avec une évolution de 0,4 % de l’indicateur. Il reste néanmoins légèrement inférieur à 90 euros. L’état des taux d’occupation et des prix moyens a naturellement joué sur la température du revenu par chambre disponible (RevPAR), qui a reculé de 2,4 % sur la période, à moins de 55 euros. Aucune catégorie hôtelière n’a été épargnée par la morosité de novembre et le gel des budgets consacrés aux voyages. La chute du RevPAR est toutefois plus modérée dans le haut de gamme (- 1,3 %) et le moyen de gamme (- 1,4 %) que dans l’économique (- 2,7 %) et le budget (- 3,9 %) ou encore le luxe (- 3,5 %).Des résultats négatifs sur toute la France
L’activité affaires étant traditionnellement faible au mois de novembre, l’hôtellerie parisienne n’a pas été en mesure de résister à la tendance nationale. Avec un recul de 1,8 point de ses taux d’occupation et de 0,2 % de ses prix moyens, elle a même, une fois n’est pas coutume, enregistré une baisse de RevPAR (- 2,5 %) plus forte qu’en Province (- 1,5 %). Les hôteliers d’Île-de-France hors Paris sont ceux qui ont le plus ressenti la dépression saisonnière, avec un recul de 4,5 % de leur revenu par chambre disponible en novembre, notamment en raison de la baisse de 2,0 % des prix moyens. Il faut toutefois souligner que malgré cette baisse en novembre, la périphérie parisienne est le secteur géographique qui enregistre la meilleure performance depuis le début de l’année 2014 (hausse de 3,8 % du RevPAR sur 11 mois, contre un standard France de + 2,4 %). Sur les onze premiers mois de 2014, le revenu par chambre disponible des hôtels français s’inscrit toujours à la hausse (+ 2,4 %). Le maintien de la fréquentation des établissements sur la période a été accompagné d’une hausse des prix moyens de 2,4 %. Le haut de gamme est le segment qui affiche la croissance de RevPAR la plus forte grâce au soutien des clientèles étrangères. Au final, l’année 2014 devrait ainsi se conclure avec une évolution du RevPAR comprise entre + 2,5 % et + 3 %. Compte tenu de la hausse de la TVA de 7 % à 10 % enregistrée sur l’année, on peut considérer ces évolutions en regardant le verre à moitié vide (l’État a raflé la faible croissance d’activité, faisant de la France le marché le moins dynamique d’Europe en 2014) ou en regardant le verre à moitié plein : cette stagnation correspondant à une évolution de l’ordre de 3 % TTC, le prix payé par les consommateurs, dans un contexte macroéconomique encore très déprimé, la dynamique engagée pour l’année 2015 n’est pas si négative, d’autant que l’Europe dans son ensemble est engagée dans une reprise plus marquée. REPÈRES


Le chiffre du mois


Plus d’1,1 milliard


de touristes internationaux en 2014Le tourisme international est en passe de battre un nouveau record d’ici la fin de 2014, avec plus de 1,1 milliard de touristes internationaux qui ont sillonné le monde sur l’année. Au cours des dix premiers mois de 2014, selon la dernière édition du Baromètre du tourismse mondial de l’OMT, la croissance du nombre de touristes internationaux a été de 5 %, c’est-à-dire supérieure aux prévisions.
L’Europe, région la plus visitée du monde, affichait de très bons résultats en Europe du Nord et en Europe du Sud et méditerranéenne (+ 7 % chacune), où des destinations confirmées comme la Grèce, le Portugal, l’Espagne et Malte ont bénéficié d’une croissance soutenue. Le tourisme international a progressé à un rythme plus modéré en Europe occidentale (+ 2 %) et a stagné en Europe centrale et orientale (0 %), résultat qui contraste fortement avec les trois dernières années, chacune d’entre elles s’étant soldée par une progression moyenne de 8 % du nombre d’arrivées.