L’observatoire de la restauration et de l’hôtellerie

L’observatoire de la restauration et de l’hôtellerie

L’évolution des chiffres d’affaires


sur un an (août 2013 - août 2014)










CONSOMMATION


Octobre 2014, France métropolitaine, source Insee• Tasse de café en salle 1,52 €
+ 0,7 %
sur un mois
+ 2,7 %
sur un an


Après 5 mois à 1,50 € et 4 mois à 1,51 €, voici le prix moyen de l’expresso à 1,52 €. L’évolution reste du coup, là aussi, assez modérée sur un an.• Boisson cola 3,06 €
Stable
sur un mois 
+ 2,3 %
sur un an
Octobre était le 6e mois de stabilité pour le prix moyen de la boisson cola en salle. Cette durée de stagnation exceptionnelle réduit un peu la hausse en glissement annuel de ce produit. • Demi de bière blonde 2,80 €
Stable
sur un mois 
+ 2,6 %
sur un an
Le prix moyen de la bière pression n’a pas bougé d’août à octobre et n’a augmenté que de 4 centimes depuis janvier, alors qu’il avait pris 3 centimes de décembre 2013 à janvier 2014.


Les chiffres de l’hôtellerie française en octobre 2014










Octobre 2014 : la reprise se confirme pour l’hôtellerie française


La rentrée 2014 aura été favorable à l’activité hôtelière française qui a continué de profiter d’une bonne dynamique au mois d’octobre. L’Île-de-France et les segments supérieurs ont été les moteurs de croissance du mois.Les segments supérieurs affichent les meilleurs résultats
Avec un taux d’occupation au-delà des 70 % sur la période, la fréquentation des hôtels a une nouvelle fois progressé de 0,9 point par rapport à la même période l’an dernier. Après plusieurs mois de recul consécutifs en début d’année, le prix moyen a enfin amorcé un rebond significatif, avec une hausse de 7 % relativement à l’année précédente. Toutes catégories confondues, il atteint ce mois-ci 100,2 euros. Rebond de la fréquentation et reprise du prix se cumulent en un Revenu par chambre disponible (RevPAR) en hausse de 8,3 % en octobre. Si l’embellie concerne toutes les catégories hôtelières, elle est plus marquée sur les segments moyen et haut de gamme, où la hausse de RevPAR atteint respectivement 10,3 % et 12,8 %. L’économique tire également bien son épingle du jeu, avec une amélioration de 7,1% de son Revenu par chambre disponible, alors que celui du super-économique n’a progressé que de 2,9 %.Des résultats positifs sur toute la France
La région parisienne a sans aucun doute joué son rôle de moteur pour l’activité nationale, avec des hausses de RevPAR atteignant 14,5 % dans la capitale et 19,4 % en Île-de-France. Principalement due à la hausse des prix moyens (de 13,1% dans Paris intramuros et de 12,6 % en Île-de-France), cette croissance résulte aussi d’une amélioration de la fréquentation hôtelière, plus marquée auprès des hôteliers franciliens (+4,6 points) que parisiens (+1,1 point). Il faut dire qu’en octobre la région parisienne a profité d’une bonne activité événementielle, avec l’organisation de plusieurs salons biennaux comme le Mondial de l’Automobile. Cependant, la réalité est moins réjouissante en province, où les hôteliers peinent encore à entrer durablement dans un cycle de hausse. Il faut dire que le RevPAR du mois d’octobre 2013 avait été soutenu par la tenue de plusieurs événements, comme le salon Tax Free de Cannes ou encore à Marseille l’année Capitale Européenne de la Culture avec l’accueil de plusieurs congrès majeurs. Sur le mois d’octobre 2014, le RevPAR ne progresse que de 1,0 %, du fait d’une baisse de 0,2 point des taux d’occupation et d’une hausse des prix moyens de 1,3%. Les hôteliers en région ne sont donc pas encore pleinement entrés dans une reprise qui est d’ores et déjà bien amorcée en Île-de-France et dans l’ensemble des autres pays d’Europe. Mais les évolutions des performances de la capitale et des segments supérieurs sont souvent des indicateurs avancés des tendances globales futures ; leur reprise constitue ainsi un signal positif pour tous les hôteliers français. Surtout, les solides performances enregistrées en octobre permettent au secteur de revenir dans le vert sur l’ensemble des dix premiers mois. De janvier à octobre 2014, le Revenu par chambre disponible des hôteliers français s’est en effet stabilisé relativement à 2013, avec une hausse de 0,1 point des taux d’occupation et de 2,6 % des prix moyens.


REPÈRES


Le chiffre du mois


157 milliards d’€


de consommation touristique en France en 2013La consommation touristique intérieure a progressé de 1,4 % en 2013, selon les données publiées par la Direction Générale des Entreprises (DGE). Elle atteint 157 milliards d’euros et est équivalente à 7,4 % du PIB. Les touristes français en réalisent les deux tiers et les non-résidents un tiers. La progression est plus forte pour les touristes étrangers (+ 2,3 %) que pour les Français (+ 1 %). Les dépenses dans les cafés et les restaurants augmentent nettement, celles dans les hôtels sont stables. La hausse des dépenses dans les campings, les résidences hôtelières et les locations meublées explique la croissance d’ensemble des dépenses en hébergement marchand. Dans les transports aériens, l’effet low cost se poursuit comme les années précédentes, la hausse sensible des volumes compense largement la baisse des prix. En 2013, la France est restée le pays le plus visité au monde avec 84,7 millions de touristes étrangers.